Plus de 30 000 lectures pour les « Clichés bretons » !

Nous avons dépassé les 30 000 lectures cumulées des 5 premiers épisodes des « Clichés bretons ». Merci !

Le prochain épisode sera diffusé le mardi 1er avril (et ce n’est pas une blague…)
Pour ceux qui ne connaissent pas encore la websérie « Clichés bretons », c’est par ici : http://bcd.bzh/category/videos/cliches-bretons/

Biennale du livre à Pontivy – du 11 au 13 avril 2014

Bretagne Culture Diversité participera à la prochaine biennale du livre d’Histoire de Pontivy du 11 au 13 avril prochains sur le thème « Histoire de fête », sujet qui fait écho à Bécédia, l’université populaire de BCD consacrée à cette thématique.

Charles Quimbert, directeur de BCD, aura le plaisir de prendre part à la table ronde (animée en breton !) du dimanche 13 avril à 15 h 00 au Palais des congrès, qui sera consacrée au Fest-Noz. BCD tiendra également un stand de promotion au sein du salon du livre. L’occasion pour l’association de présenter ses actions de promotion de la matière culturelle de Bretagne et de la diversité culturelle.

Bretania, son contenu et ses fonctionnalités seront également présentés au public.

Pour connaître l’ensemble des animations proposées lors de la biennale, rendez-vous sur le site Internet de la ville de Pontivy : http://www.pontivy.fr/index.php/biennale-2014/

Publication de dossiers thématiques sur Bretania

Chaque mois, Bretagne Culture Diversité publiera deux dossiers thématiques sur bretania.fr. Ils vous permettront de découvrir ou mieux comprendre la Bretagne !

Ces dossiers, réalisés et illustrés grâce au concours des partenaires du Portail, sont rédigés par des professionnels reconnus. Les thèmes sont très variés : histoire, géographie, langues de Bretagne, ethnologie, littérature, patrimoine immatériel, religion, nature…

Six dossiers sont d’ores et déjà consultables :

·         Les révoltes du Papier timbré

·         La frontière orientale

·         La Bretagne en 1914

·         Le druidisme antique

·         La prononciation des lieux

·        Juillet-août 1914, l’entrée en guerre de la Bretagne

Le prochain dossier aura pour sujet la séparation de l’Église et de l’État en 1905.

Rendez-vous sur bretania.fr

Festival International de Films « Pêcheurs du Monde »

Les pêcheurs du monde seront en tête d’affiche à Lorient du 25 au 30 mars 2014 lors de la sixième édition du Festival International de Films « Pêcheurs du Monde »

Au menu de la 6e édition de ce festival original parce que consacré uniquement aux pêcheurs, 38 films engagés et exigeants, filmés partout sur la planète. Le festival navigue à la rencontre de pêcheurs de 20 pays et propose 18 réalisations étrangères, dont certaines, d’une grande qualité esthétique et artistique, ont été sélectionnées et primées dans des festivals de films internationaux, ainsi que des inédits. 13 films sont en compétition dont 8 longs-métrages et 5 courts-métrages.

Dans les filets 2014, de véritables œuvres d’art, comme le poétique long-métrage portugais A Maē o Mar de Gonçalo Tocha, sur les dernières femmes pêcheurs du Portugal, ou le contemplatif Night Labour, des Américains David Redmon et Ashley Sabin, déjà lauréats de l’édition 2013. Le festival propose aussi de grands récits d’aventure, comme Survivre de l’Islandais Baltasar Kormakur, l’histoire vraie d’un pêcheur naufragé en pleine mer, présenté en soirée d’ouverture.

De nombreux films dénoncent la brutalité de la mondialisation, comme Il Limite de Rossella Schillaci, filmé sur un chalutier sicilien ou A River Changes Course de Kalyanee Mam, sur les effets de la déforestation et de la surpêche au Cambodge, primé au Festival de Sundance en 2013. À l’affiche de cette édition également de nombreux films courts, dont certains sont directement produits par des organismes de pêcheurs avec leur propre regard sur leur métier. Enfin, une belle sélection de documentaires français et locaux sur les enjeux sociaux et humains ainsi que sur l’impact écologique de la pêche qui seront ouverts aux débats.

Deux expositions photos accompagneront le festival : Portraits d’équipages-Port de Pêche de Lorient, de Robert Le Gall, à la gare maritime de Lorient du 10 au 22 mars, puis sur le site pendant la durée du festival, et Des hommes pour un navire, de Bernard Lagny, à l’Océanis de Ploemeur du 11 au 30 mars. L’artiste lorientaise Catherine Raoulas présentera son album photos Deep Sea réalisé sur un chalutier lorientais le vendredi 28 mars à 20 h 30.

Lieu de rencontres et d’échanges, le festival a projeté plusieurs centaines de films étrangers et français depuis sa première édition en 2008 et il a accueilli à sa dernière édition près de 2 000 spectateurs. Son port d’attache est à Lorient, la ville aux cinq ports, à la salle Paul Ricœur du lycée Dupuy de Lôme. Un jury composé de professionnels de la mer et du cinéma et un jury composé de lycéens décerneront les prix du Festival et ceux du jury « Jeune ».

Découvrez la cuvée 2014 et tous les rendez-vous sur le site Internet : http//www.pecheursdumonde.org.

Bretania sur les réseaux sociaux

Bretania est présent sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter !

Une nouvelle publication sera postée tous les jours :

  • Lundi : À la une de la presse : découvrez ce qui faisait la une de la presse il y a plusieurs dizaines d’années !
  • Mardi : Découvrez l’énigme de la semaine et tentez d’y répondre grâce à Bretania.
  • Mercredi : L’actualité d’un contributeur sera relayée.
  • Jeudi : Un document ou un personnage issu du fonds des contributeurs sera mis en avant.
  • Vendredi : La réponse à l’énigme sera dévoilée !

Pour suivre bretania, rien de plus simple :

Facebook : http://www.facebook.com/BretaniaBzh

Twitter : http://twitter.com/BretaniaBzh

La fête sous contrôle

Ti ar Vro Treger Goueloù accueillait la cinquième séance de Bécédia, université populaire itinérante initiée par BCD, le samedi 1er mars dernier à Cavan.

La rencontre proposait de présenter le contrôle que les divers pouvoirs (politique et religieux) ont exercé autour de la fête.

Marc Clérivet, professeur titulaire de musique traditionnelle (chant, danse ainsi que culture et formation musicale) aux conservatoires de Brest Métropole (CRD) et de Rennes (CRR), a ouvert les débats en décrivant comment l’Église n’a eu de cesse que d’exercer un contrôle moral sur les loisirs festifs, et notamment sur la pratique de la danse.

Patrick Gourlay, professeur d’histoire-géographie a ensuite évoqué les voyages présidentiels. Comment ces voyages s’organisaient en Région, ce qui était demandé aux populations locales, ce que l’État souhaitait… Pour cela, Patrick Gourlay a pris l’exemple de la venue en Bretagne du président Félix Faure en 1896.

Aujourd’hui, la dimension cérémonielle de la « fête » faiblit au profit d’un esprit festif essentiellement tourné vers la quête du plaisir individuel. C’est ce que Benoit Careil, directeur d’Adrénaline, association qui milite pour une meilleure gestion publique de la fête, a exposé à l’auditoire présent.

Pour finir, Julien Cornic, coordinateur de Ti ar Vro Treger Goueloù, a pu faire part de son expérience en narrant les difficultés que peuvent rencontrer les organisateurs de fêtes dans leurs projets : normes en vigueurs, contraintes juridiques, responsabilités importantes, législation …

De riches échanges ont suivi ces interventions entre le public et les intervenants.

La soirée s’est achevée par un fest-noz sur le plancher de la salle des fêtes. Certains participants ont pu, à cette occasion, montrer leurs talents de chanteurs !

[Appel à projets] Participez à l’Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne

En ouvrant l’Inventaire à des acteurs du territoire, la Région souhaite offrir une opportunité incontournable pour impliquer largement les Bretons dans la construction de la connaissance du patrimoine et en assurer ainsi une appropriation et une valorisation durable.

Outre le souci de mettre en lumière ce qui marque des spécificités locales, les études d’Inventaire patrimonial proposées doivent justifier d’un intérêt patrimonial ou historique, lié à des caractéristiques géographiques, des ressources naturelles, des aventures humaines individuelles ou collectives, ponctuelles ou « durables »… D’autres enfin peuvent rendre compte de sujets partagés plus largement qu’au plan régional mais pour lesquelles elles apporteront à l’échelle de la Bretagne des lectures spécifiques. Elles peuvent aussi s’attacher à investir des patrimoines peu connus, peu étudiés ou fragiles, liés à des problématiques contemporaines ou des approches interdisciplinaires.

Les approches pourront être topographiques (liées à des territoires, quelque soit leur échelle), thématiques ou topo-thématiques (privilégiant des approches historiques sur  des « territoires sensibles ») ; elles peuvent ainsi investir par exemple les domaines suivants (non limitatifs) :

  • patrimoines littoraux, maritimes, estuariens…
  • patrimoines liés à l’activité linière, chanvrière…
  • patrimoines des sports

Actions susceptibles d’être soutenues :

  • Les études, travaux, actions et expérimentations destinées à favoriser l’identification et la connaissance d’éléments patrimoniaux sur le territoire de la Bretagne ;
  • ces études peuvent donner lieu à des approches renouvelées de la connaissance du patrimoine : cartographie active, captation de techniques et de savoir-faire, numérisation de documents écrits, iconographiques et/ou objets de toute nature, modélisation 3d…

Plus d’informations sur le site de la région Bretagne.

[Appel à projets] Imaginez de nouveaux projets culturels pour les 15-29 ans !

La Région Bretagne lance un 3e appel à projets pour stimuler la naissance de projets culturels et artistiques donnant une place centrale aux 15-29 ans.

Ce troisième appel à projets lancé par la Région Bretagne dans le cadre de sa politique culturelle vise à favoriser les initiatives culturelles et artistiques impliquant des jeunes de 15 à 29 ans, en particulier ceux qui sont le plus éloignés des circuits culturels et artistiques, avec une priorité pour les territoires où l’offre culturelle est la moins dense.

Tous les acteurs intervenant dans la culture, la formation ou l’accompagnement des jeunes sont invités à y répondre en coopérant à travers des démarches impliquant au maximum les jeunes : structures d’accompagnement (acteurs de l’insertion, missions locales…), équipements culturels, associations culturelles ou d’éducation populaire, entreprises culturelles (éditeurs, libraires, producteurs de disques ou de films…), communes, lycées (pour des actions non éligibles au dispositif Karta, qui aide les projets des lycées) et organismes de formation, équipes artistiques…

À noter : les événements ponctuels déconnectés d’une action culturelle de plus long terme (fête, tremplin musical isolé) ne sont pas éligibles. De même, les projets relevant de l’activité habituelle d’une structure ne sont pas prioritaires, sauf s’ils sont l’occasion d’explorer de nouveaux territoires, domaines d’intervention, ou de nouer des partenariats inédits.

L’esprit de cette 3e édition : encourager les partenariats entre acteurs de l’insertion et opérateurs culturels et artistiques, s’inscrire dans la durée, explorer toutes les disciplines artistiques et, surtout, donner toute leur place aux jeunes !

Toutes les informations à cette adresse :

http://www.bretagne.fr/internet/jcms/prod_204859/projets-culturels-place-aux-jeunes-2014-2015

Revue Musées et collections publiques de France : parution d’un n° spécial « Oralité et musées, valoriser la mémoire orale collective »

En mars 2013, l’Association Générale des Conservateurs des Collections Publiques de France (AGCCPF) et l’Office du Patrimoine Culturel Immatériel (OPCI) co-organisaient une rencontre à Trélazé (49), pour partager des expériences autour de la prise en compte de l’oralité dans les musées, écomusées et autres institutions publiques.

Ce 268e numéro de la belle revue qui constitue aujourd’hui une référence de l’actualité professionnelle des musées propose ici l’intégralité des communications présentées.

Nous assistons depuis une décennie à un bouillonnement d’initiatives autour d’une problématique jusqu’alors peu prise en compte : la culture orale a-t-elle sa place dans les établissements qui valorisent la culture ? Les Actes de la rencontre initiée par l’OPCI abordent cette question à travers une diversité d’expériences, réunies sous trois grandes rubriques : « Quand la parole vient aux objets », « Valoriser de nouveaux types de patrimoines », « Des outils numériques qui deviennent un nouvel espace muséographique ».

Au fil des communications on découvre les solutions nouvelles proposées par des musées : musée de l’Histoire de l’immigration à Paris, le Musée de l’île d’Oléron, la Communauté de communes du Marais de Monts pour l’Écomusée du Marais vendéen Le Daviaud, le musée des Arts et Métiers/CNAM à Paris, le musée des Confluences à Lyon, le Musée des techniques faïencières à Sarreguemines, musée d’Histoire de Nantes, Historial de la Vendée, mais aussi par desservices de communautés publiques régionales  : Service patrimoine de la Région des Pays de la Loire, Service patrimoine de la Ville de Concarneau, Ville de Blain, Ville de Trélazé, enfin, à travers le regard de chercheurs impliqués dans des démarches de valorisation de ce type de patrimoine : Catherine Cuenca, pour la mission PATSTEC de l’Université de Nantes, Yann Leborgne pour l’OPCI, Gérôme Guibert, de la Sorbonne, pour le CIM.

Ce riche et copieux dossier est disponible auprès de l’AGCCPF, 6 avenue. Mahatma Gandhi – 75116 Paris, tél. 01 44 17 60 60. Prix du numéro : 25 €, port compris.

Les journées Oralité et Musées s’inscrivent dans le cycle de rencontres initié par l’OPCI pour échanger autour de la collecte, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel.

Prochains rendez-vous :

Mémoires en chantier – Mémoires des ports, du 3 au 5 octobre 2014 (coorganisé avec la Ville de Concarneau).

Mémoires entrelacées : quatre journées marquant les cinq ans de l’OPCI, à Nantes, du 22 au 25 octobre 2014 (en partenariat avec Les Anneaux de la Mémoire et Mémoires de l’Outre-Mer).

Renseignements et inscriptions : Michel Colleu – OPCI, 29 rue Yann d’Argent, Douarnenez,  06 34 96 03 13 – contact@opci-asso.fr – www.opci-asso.fr

Jeunes et bretons : Portrait d’une jeunesse afro-armoricaine

Vincent Paulic nous propose un regard différent sur l’identité bretonne, à travers le ressenti de ceux qu’il nomme les Afro-armoricains.

Ces jeunes qui ont un parent d’origine africaine voient souvent leur entourage retenir leur ascendance africaine plutôt que leur identité bretonne, et ce, même s’ils sont nés sur le territoire, et malgré une éducation française, voire très centrée sur la culture bretonne. Vincent Paulic traite ce paradoxe en noir et blanc « à l’image du drapeau breton », pour apporter son interprétation et sa sensibilité aux questions de l’identité, l’appartenance et le regard des autres.

Un cliché, des clichés

À la faveur de différents projets, Vincent Paulic a eu l’occasion de travailler avec de nombreuses Bretonnes métisses. Un jour, une personne l’interpella en lui demandant pourquoi il ne travaillait jamais avec des Bretonnes, lui faisant comprendre par l’un de ces gestes subtils que la couleur de leur peau était le problème. La question surprit beaucoup le photographe car la jeune femme en question – Nolwenn – était une jeune Briochine. Si elle n’était pas Bretonne, alors qu’était-elle ? Et qu’est-ce qu’être Breton finalement ? L’idée de ce projet était née.

Afin d’étoffer sa réflexion, Vincent Paulic a interrogé tous les jeunes métis bretons de son entourage pour savoir comment ils se situaient dans la société bretonne et quelle était l’ampleur du décalage entre leur identité et ce que les autres pensaient d’eux.

Il commence son travail en juillet 2013. Équipé d’un fond blanc, d’une chambre photographique 4×5 et d’un enregistreur audio, il sillonne les cinq départements de la Bretagne. Au détour des rencontres faites et des témoignages collectés, il nous donne à voir le portrait d’une jeunesse bretonne, ses souvenirs et ses réflexions quant à la culture bretonne et au regard de l’autre.

Les membres du jury lycéen Ouest-France, en partenariat avec le festival Photoreporter, ont retenu à l’unanimité ce projet novateur et audacieux sur la jeunesse et l’identité bretonne.

Déconstruire les clichés dans une perspective générationnelle

Aujourd’hui, Vincent Paulic cherche à exposer ce travail dans de nouveaux lieux afin de créer des débats autour de l’identité bretonne mais également de l’intégration, et du regard des autres.

Parallèlement, le photographe continue son investigation sans se limiter à la jeunesse. Il souhaite recueillir les témoignages d’autres générations afin d’appréhender ce qui a évolué durant ces cinquante dernières années ou ce qui, au contraire, reste identique.

On ne peut qu’être séduit par la pudeur avec laquelle le photographe vient perturber nos inconscientes représentations des Bretonnes et Bretons d’aujourd’hui.

Pour découvrir en images ce projet, rendez-vous sur le site de Vincent Paulic http://vincentpaulic.fr.