Tudi Kernalegenn est le nouveau directeur de Bretagne Culture Diversité

Une page se tourne à Bretagne Culture Diversité. Charles Quimbert, directeur de l’association depuis sa création en 2012, est parti à la retraite, cédant sa place à Tudi Kernalegenn qui a pris ses fonctions de directeur à partir du 1er Juillet.

Tudi Kernalegenn est originaire de Quimper et fait partie de la première génération des « bacheliers Diwan » en 1997. Il s’est ensuite engagé dans des études d’histoire et de sciences politiques et a obtenu son doctorat à SciencesPo Rennes en 2011 avec une thèse intitulée Une approche cognitive du régionalisme. Identités régionales, territoires, mouvements sociaux en Bretagne, Écosse et Galice dans les années 1970.

Il devient conseiller au Parlement européen de 2009 à 2011, où il travaille notamment sur les questions des droits humains et de la diversité culturelle. Il revient en Bretagne en 2012 comme journaliste et secrétaire de rédaction de la revue ArMen. En 2016, il rejoint la Chaire « Territoires et mutations de l’action publique », à SciencesPo Rennes, avant d’aller travailler comme chercheur en science politique dans les universités de Lausanne puis Louvain de 2016 à 2019. Ses travaux lui feront voir du pays entre l’Écosse, l’Italie, la Galice, la Belgique, la Suisse, Hong-Kong ou encore les États-Unis, où il a notamment été chercheur invité à Yale et Columbia. Ce parcours international lui a permis d’apprendre plusieurs langues (breton, français, anglais, espagnol, galicien…).

Il découvre l’association Bretagne Culture Diversité au contact de Ronan Le Coadic, alors président de l’association, et par le biais du colloque international Minorités et mondialisation de 2014. Il a depuis rédigé plusieurs dossiers thématiques pour le site Bécédia.

Il souhaite aujourd’hui mettre son expérience et ses connaissances au service du développement de l’association. Il continuera à mener à bien les projets engagés par BCD, en travaillant à la vulgarisation de la matière de Bretagne et à la valorisation du patrimoine culturel immatériel breton. De manière plus spécifique, il apportera aussi son expertise dans les domaines qu’il affectionne particulièrement, comme l’environnement ou les migrations.

La cathédrale de Nantes en feu

La cathédrale de Nantes a subi un important incendie le week-end du 18-19 juillet dernier.


Ce n’est pas la première fois que l’édifice est en proie aux flammes. Le 28 janvier 1972 déjà un incendie avait ravagé la toiture de la cathédrale (Voir l’archive INA).
La construction de ce magnifique édifice gothique a débuté en 1434 sous l’impulsion du Duc Jean V pour s’achever en 1891 ; c’est aussi l’écrin où l’on peut admirer le magnifique tombeau de François II et Marguerite de Foix, Duc et Duchesse de Bretagne. Cette cathédrale est un véritable monument du patrimoine breton pour une grande partie de la population.

Des dégâts importants
Les vitraux détruits avaient été offerts par Anne de Bretagne et représentaient sa mère Marguerite de Foix avec sainte Marie-Madeleine et Anne de Bretagne avec sainte Anne. Les autres vitraux de cette époque avaient été soufflés lors de l’explosion de la tour des Espagnols au château des Ducs le 25 mai 1800. Le grand orgue a également été détruit. Cet orgue construit en 1621 par Girardet était un instrument majestueux et l’un des plus beaux de Bretagne.