Bécédia – Retour sur la session de Rennes du 8 novembre dernier

Une société sans fête est-elle possible ? C’est pour apporter des éléments de réponse que Bretagne Culture Diversité avait convié Laurent-Sébastien Fournier, anthropologue, Christophe Moreau, sociologue, et Glenn Jegou, directeur artistique de Yaouank.

Les différents contenus de cette conférence (enregistrement, diaporamas…) seront très bientôt disponibles sur notre site Internet.

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Le Gwenn ha Du – premier épisode de la web série « Clichés bretons »

Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù et LB Krouiñ ont le plaisir de co-produire  la web-série « Clichés bretons », une série de 12 films de 2 minutes par an qui répondront à des questions sur la Bretagne tout en tordant le cou à certains clichés… Une foire aux questions (FAQ) sur notre région en quelque sorte. Par exemple : Nantes est-elle en Bretagne ? La prononciation du breton, D’où vient le Gwenn ha Du, Quelles sont les origines des coiffes bretonnes…

Premier épisode sur le Gwenn ha Du :

Episode1-Gwenn ha du from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Coup de jeune sur le patrimoine

Comment rendre les jeunes acteurs de leur découverte du patrimoine ? Une manifestation nationale pour échanger sur les actions à imaginer, le 15 novembre prochain aux Champs libres à Rennes.

Élu-e, collectivité, acteur-trice du territoire, association, professionnel-le du développement local, du patrimoine ou de la culture, du tourisme ou de la pédagogie, vous êtes amené-es à concevoir et organiser des actions autour du patrimoine ou de la jeunesse? Participez à la rencontre nationale organisée par la Région Bretagne et contribuez à ouvrir de nouvelles pistes d’action  !

Cette journée trouve son origine dans une démarche expérimentale menée par la Région Bretagne pour placer le jeune public au cœur de sa propre découverte du patrimoine : grâce à un appel à projets pluriannuel (2009-2011), la collectivité régionale a sélectionné et accompagné une quarantaine d’actions très diverses. Elle poursuit depuis son soutien aux projets pédagogiques innovants.

Imaginer de nouvelles actions

La rencontre « Coup de jeune sur le patrimoine ! » ambitionne d’aller bien aller au-delà : une  occasion de découvrir des expériences et méthodes originales imaginées en Bretagne, mais aussi des actions testées à l’échelle nationale et internationale. Elle offrira aussi l’opportunité de nous interroger sur nos pratiques et d’échanger autour d’une notion, le patrimoine, en constante évolution.

Pratique : le 15 novembre aux Champs-Libres à Rennes.

[Télécharger le programme].

Inscriptions sur le site de la Région Bretagne.

Pourquoi les Bonnets rouges ?

Retrouvez ici un texte proposé par Gautier Aubert  sur les révoltes dites du papier timbré et des bonnets rouges :


Les révoltes dites du Papier timbré et des Bonnets rouges (1675)

Extrait d'un des premiers actes produit sur papier timbré à Quimperlé.
Extrait d’un des premiers actes produit sur papier timbré à Quimperlé.

En 1674, Louis XIV, est obligé de prélever de nouveaux impôts pour financer la guerre de Hollande. Au printemps de l’année suivante, ces mesures entrainent des soulèvements populaires en Haute et Basse Bretagne. Le duc de Chaulnes, gouverneur de la province exerce une répression relativement modérée marquée par l’arasement de clochers en Cornouaille et le transfert du parlement de Bretagne de Rennes à Vannes.

En Haute-Bretagne une révolte urbaine

Le 18 avril 1675 éclate à Rennes une violente révolte contre la mise en place du monopole sur la vente du tabac. Elle débouche rapidement sur une remise en cause de toutes les nouveautés fiscales récemment établies pour financer la guerre de Hollande (1672-1678), en particulier la taxe sur le papier timbré. Dans les jours qui suivent, des secousses secondaires apparaissent à Saint-Malo (19 avril), Nantes (22 avril, 3 mai) et Guingamp (20 mai). Partout, les émeutiers réclament le même régime qu’à Bordeaux où, au terme de trois jours d’émeutes très violentes (27-29 mars), le pouvoir a accepté de retirer toute une série d’impôts.

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L’injustice de JB Chalette

Allégorie de la révolte du papier timbré
L’impôt est représenté sous la forme d’un char conduit par un diable, sur lequel se trouve le duc de Chaulnes (gouverneur de Bretagne). A droite, les allégories de la Justice et la Paix détournent le regard. A gauche, la ville de Rennes est envahie par les flammes de l’Enfer.Plus d’infos sur www.histoire-image.org

Réaction des autorités

Craignant une contagion au reste du pays, où des signes inquiétants se font jour, le roi décide cette fois de ne pas céder. L’envoi de quelques troupes en Bretagne est décidé début mai pour punir les révoltés. La peur créée par cette annonce incite les autorités locales à sévir, afin d’éviter la venue indésirable des soldats. Un homme est pendu à Nantes, ainsi qu’une femme à Guingamp. A Rennes, qui a connu une reprise des troubles (le 25 avril), l’arrivée d’une centaine de soldats le 8 juin provoque une révolte civique de défense des privilèges de la ville. Les soldats sont obligés de repartir, et les autorités (le gouverneur de la Bretagne le duc de Chaulnes, le Parlement) doivent rendre à la foule les prisonniers faits les semaines précédentes. Chaulnes, humilié par la rue rennaise, ne parvient à ramener le calme que contre des promesses que les soldats ne reviendront pas et d’arrangements fiscaux. La ville reste néanmoins agitée et le bureau du papier timbré est à nouveau attaqué le 17 juillet, mais l’émeute fait cette fois long feu.

Une révolte en Basse-Bretagne

Dans le même temps, la contestation gagne les campagnes du Sud-Ouest et de Cornouaille : la prompte intervention de l’armée met fin aux troubles en Guyenne, mais l’absence de réaction en Bretagne permet au mouvement de s’étendre et de déborder sur le Léon, le Trégor et le Vannetais. Ceux que l’on appellera bientôt « les bonnets rouges » s’en prennent comme en ville aux nouveaux impôts et profitent en outre du rapport de force favorable pour obtenir des seigneurs des aménagements de rentes. Quelques châteaux et presbytères sont pillés. Le 2 juillet, les révoltés du pays bigouden proclament l’abolition des impôts nouveaux et des abus seigneuriaux dans un texte resté célèbre sous le nom de « code paysan ».

L’intervention militaire

Vers Carhaix, l’attaque du puissant château de Kergoët (11 juillet) provoque un choc chez les autorités qui espéraient jusque-là calmer la révolte sans recourir à la force. C’est alors que Chaulnes demande à Louis XIV l’envoi de troupes. Dans le même temps, de mystérieux députés bretons sont signalés à La Haye. Pour prévenir une possible intervention hollandaise, environ 5 000 militaires sont dépêchés. La simple annonce de leur arrivée pousse les communautés à se soumettre, voire à livrer les coupables, la grâce étant promise à ceux qui déposeraient les armes. Le notaire Le Balp, chef du groupe des insurgés de Carhaix, songe à affronter l’armée, mais il est assassiné. La troupe ne rencontre donc pas de « bonnets rouges », qui préfèrent se disperser et se cacher. Quelques individus sont néanmoins exécutés ou envoyés aux galères, tandis que le corps de Le Balp est exhumé pour être supplicié. Des clochers du pays bigouden sont arasés. La répression reste pourtant modérée pour des raisons qui peuvent tenir autant à l’exigence de miséricorde qu’à l’intérêt : dans cette Basse-Bretagne sous-militarisée, les autorités comptent sur les paysans pour servir en cas de tentative hollandaise de surprendre Brest.

Chapelle décapitée de Languivoa
Chapelle décapitée de Languivoa

Rennes, ville punie

C’est à Rennes, où il entre le 12 octobre, que Chaulnes est le plus rude. Plusieurs membres des milices bourgeoises, qui ont pris les armes sans ordre, ou contre les ordres, sont exécutés, afin de montrer que l’usage de la force ne peut se faire sans l’aval du pouvoir royal. Le faubourg jugé le plus turbulent est évacué. La ville en son entier est punie par le transfert du parlement à Vannes. Rennes perd 20% de sa population. Aux Etats de Bretagne, le roi est intraitable sur la question fiscale, mais sait aussi se faire arrangeant pour les notables grâce auxquels il tient la province. La Bretagne n’évite pas la venue en quartiers d’hiver des soldats, auxquels on prête les plus noires exactions. En février, une amnistie est proclamée, qui exclue néanmoins plusieurs dizaines d’individus trop compromis et encore recherchés, signe tant de la dureté de l’Etat Louis XIV que de son impuissance à sévir. Dès lors, et comme partout en France, la contestation fiscale, sans disparaître, se fait désormais discrète…

Gauthier Aubert

Gautier Aubert est Maître de Conférences à l’université de Rennes II. Moderniste, il a soutenu sa thèse à Rennes sur Le président de Robien, gentilhomme et savant dans la Bretagne des Lumières.

Bibliographie

AUBERT Gauthier, Les révoltes du Papier timbré (1675). Essai d’histoire événementielle, Rennes, PUR (à paraître en février 2014)

BERENGER Jean, « La révolte des Bonnets rouges et l’opinion internationale », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, tome LXXXII, no 4, 1975, p. 443-458

CROIX Alain, « La révolte des Bonnets rouges. De l’histoire à la mémoire », ArMen, n°131, novembre-décembre 2002

DUIGOU Serge, La Révolte des Bonnets rouges en pays bigouden, Quimper, éditions Ressac, 1989

GARLAN Yvon et NIERES Claude, Les Révoltes bretonnes. Rébellions urbaines et rurales au XVIIe siècle, Toulouse, éditions Privat, 2004

PORCHNEV Boris, LA BORDERIE Arthur de, Les Bonnets rouges – L’insurrection bretonne de 1675, Yoran Embanner, 2011 (réédition de 1975 UGE collection 10/18)

Pour resituer un cadre plus général :

CHALINE Olivier, Le règne de Louis XIV, Paris, Flammarion, 2005

COLLINS James B., La Bretagne dans l’Etat royal. Classes sociales, Etats provinciaux et ordre public de l’Edit d’Union à la révolte des Bonnets rouges, Rennes, PUR, 2006

CROIX Alain, L’Âge d’or de la Bretagne, 1532-1675, Rennes, Éditions Ouest-France, 1993

NICOLAS Jean, La Rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789), Paris, Seuil, 2002.

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Pour en savoir plus, consultez le dossier « Bonnets rouges, une révolte rurale en Bretagne (1675) » sur la web TV de l’enseignement supérieur de l’Université Rennes 2.

Présentation de BCD sur France 3

Ronan Le Coadic, Président de Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù était l’invité de l’émission Bali Breizh de France 3 le dimanche 27 octobre. Retrouvez le programme dans son intégralité :


Bali Breizh – Sul 27 a viz Here – VOST par france3Bretagne

Première de Bécédia à Lorient

Pour sa première, Bécédia, l’université populaire itinérante de BCD/Sevenadurioù, avait invité Monsieur et Madame Giraud pour nous retracer l’itinéraire original d’Émile Masson, jeune Brestois engagé dans le mouvement des Universités populaires né au temps de l’Affaire Dreyfus, et de sa compagne Elsie Wright, originaire du pays de Galles.

Depuis Pontivy où ils s’installent en 1904, ils diffuseront un idéal d’éducation libertaire qui revendique la reconnaissance de la langue bretonne comme un facteur essentiel d’émancipation populaire. À l’issue de cette conférence, un débat avec le public sur la place des universités populaires dans notre société contemporaine fut organisé. Plusieurs intervenants étaient conviés à venir témoigner de leurs actions : Ivonig Le Merdy (présidente d’Emglev Bro an Oriant), Claude Le Gouill (président de Rhizomes), Jean Le Bohec (président de l’Université populaire coopérative « d’Ici et Là-bas ») accompagné de plusieurs représentants, et Claude Chrestien (président de l’Université du Temps Libre de Lorient).

L’enregistrement de la conférence est disponible :

Le Cycle Bécédia se poursuit ! Rendez-vous dans l’agenda du site de BCD pour connaître l’ensemble des rendez-vous.

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Bistrot de l’Histoire sur le fest-noz

Bretagne Culture Diversité est partenaire dans l’organisation du Bistrot de l’Histoire sur le fest-noz qui se déroulera le vendredi 25 octobre prochain à la salle Penn ar pont de Châteauneuf-du-Faou (29).

D’ordinaire, le fest-noz ça se danse ou ça se joue sur un plancher, sur une scène ou au comptoir d’une buvette. Pas le 25 octobre. Ce soir-là, on profitera du premier anniversaire de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco pour revenir sur toutes ses belles années et pour causer autour de son avenir.
D’hier à aujourd’hui, comment vit-on le fest-noz ? Sonneurs, chanteurs, danseurs, organisateurs viendront évoquer leur vécu, leurs histoires et leurs pratiques, avec l’appui d’images inédites, de reportages, de lectures, de chants, de photos, d’enregistrements sonores…

Plus d’infos : http://www.bistrotsdelhistoire.com/

Cette soirée est produite par Les Bistrots de Vie du Pays Briochin, Dastum, Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù, le Pays Centre Ouest Bretagne et accueillie par le Printemps de Châteauneuf.

Le flyer :

Une équipe de France 3 ouest à BCD

Une équipe de France 3 Ouest est venue réaliser un reportage dans les locaux de BCD mi-septembre.

Destiné à être diffusé sur les antennes de la chaîne dans l’émission en langue bretonne « Bali Breizh », ce sujet présentera l’association, ses missions, et se fera l’écho de la première de Bécédia, l’Université populaire itinérante que notre association a organisée à Lorient le 18 septembre dernier en partenariat avec Emglev Bro an Oriant.

Diffusion prévue le 27 octobre 2013.

Yves Person au centre du colloque d’Ar Falz/Skol-Vreizh le 28 juin dernier à Brest

Pour ses 80 ans Ar Falz/Skol Vreizh organisait, le 28 juin dernier à Brest, un colloque en hommage à Yves Person qui en fut président de 1976 à 1980. BCD/Sevenadurioù était partenaire de cette journée d’échanges et de témoignages organisée à la Faculté Victor Ségalen.

Né à Plestin en 1925, Yves Person s’est d’abord intéressé à la lutte des peuples d’Afrique occidentale contre le colonialisme, français ou anglais ; il avait consacré une thèse remarquable à Samori, qui avait tenté de s’opposer à la conquête française de l’Afrique de l’Ouest, avant d’être vaincu en 1898. D’abord administrateur colonial, puis professeur à Dakar et en Sorbonne, il fut le premier à enseigner l’histoire de l’Afrique, marquée par le colonialisme européen.

Collaborateurs et amis se sont succédés à la tribune pour rendre un hommage appuyé et émouvant à ce personnage atypique.

L’ensemble de la journée a été filmée par Ouest Armor Image. Les vidéos seront visibles sur le futur site de BCD dans les prochains mois.

Lancement de Bécédia le 18 septembre à Lorient

Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù a pour mission de favoriser la promotion et la diffusion de la matière culturelle et des savoirs de Bretagne, ainsi que de la diversité culturelle à l’échelle des cinq départements de la Bretagne historique.

C’est dans ce but que Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù met en place l’Université populaire itinérante « Bécédia ». Ce cycle de conférences entièrement gratuites fera étape dans 7 villes de la Bretagne historique, de septembre 2013 à mai 2014.

La première conférence de « Bécédia » aura lieu à Lorient le mercredi 18 septembre prochain à 18h30 dans la salle de conférence de la CCI du Morbihan, en partenariat avec Emglev Bro an Oriant. Elle sera également le premier rendez-vous de l’Université populaire bretonne qu’Emglev Bro an Oriant met en place, comme chaque année avec la CCI.

Elle aura pour titre : « Elsie et Emile MASSON, « professeurs de liberté » : le souffle des Universités populaires au cœur de la Bretagne de l’Affaire Dreyfus à la Grande Guerre ».

Marielle Giraud et J.-Didier Giraud présenteront l’œuvre et l’action d’Emile et Elsie Masson dans le domaine de l’éducation populaire.

Marielle et J.-Didier Giraud, historiens, travaillent sur le mouvement social et ouvrier et les mouvements pacifistes de la fin du XIXème siècle. Biographes d’Emile et Elsie Masson, ils ont publié notamment Emile Masson, professeur de liberté aux éditions Canope (1991), et coordonné les Actes du colloque Emile Masson, prophète et rebelle publié aux Presses Universitaires de Rennes (2005).

La conférence sera suivie d’un temps d’échange avec le public sur la place des universités populaires dans notre société contemporaine : A l’heure des TIC, quelle est leur utilité ? Sont-elles un moment de prise de distance par rapport au flot d’information des nouveaux outils ? Répondent-elles à un manque ? Permettent-elles de décloisonner les savoirs ?

Plus de renseignements au 02 97 35 48 77.