« Clichés » par le Conseil régional des jeunes

Bretagne Culture Diversité a participé aux travaux du Conseil régional des jeunes (CRJ) de la Région Bretagne. Le Conseil régional des jeunes (CRJ) regroupe 83 tandems de lycéens et apprentis bretons engagés dans un exercice concret de citoyenneté. Élus par leurs pairs pour deux ans, ils mettent en place durant ce mandat un programme d’actions au service des jeunes Bretons.

Bretagne Culture Diversité a accompagné les travaux de la commission autour de la notion de diversité culturelle.Ces réflexions ont abouti à la réalisation d’un clip vidéo « Clichés » que nous avons le plaisir de diffuser.

Ar Redadeg 2016

Du 29 avril au 7 mai 2016, de Saint-Herblain à Locoal-Mendon, n’oubliez pas d’acheter un ou plusieurs kilomètres, seul ou à plusieurs pour l’avenir de la langue bretonne ! Festive, populaire et engagée, elle traverse la Bretagne, de jour comme de nuit pour symboliser la transmission d’une langue bretonne vivante, créative et dynamique, à travers les générations et les territoires.

Pour soutenir des projets en faveur de la langue bretonne les kilomètres sont vendus et le bénéfice est redistribué. Ce sont des initiatives nouvelles sélectionnées sur dossier, elles sont très diverses et peuvent concerner l’enseignement, les loisirs, les médias, le sport ou la culture mais toujours favorisent la pratique du breton dans la vie sociale et familiale.
La course parcourt les 5 départements bretons sur 1700 kms en traversant plus de 300 communes. En 2016, pour sa 5ème édition la Redadeg partira de Saint-Herblain près de Nantes le 29 avril pour arriver à Locoal-Mendon le 7 mai au coeur du Trophé Roñsed-Mor, la fête des bagadoù.

La Redadeg défend le principe « Brezhoneg ha plijadur » ! « langue bretonne et plaisir » ! On peut y courir en famille, entre amis ou collègues, déguisé, en musique, suivre la course à pieds ou en rollers, en poussettes ou à vélo… créer de l’animation ou profiter des festivités locales, concerts, théâtre, stands, petits déjeuners… organisés selon le lieu et l’heure du passage de la course. L’essentiel est de participer, d’être vus, de s’amuser et c’est aussi l’occasion d’entendre, de faire entendre et d’utiliser le breton !
Le témoin, symbole de la langue bretonne, transporte un message gardé secret, il passe de main en main et est lu à l’arrivée.
La Redadeg est un événement à la fois solidaire, sportif, culturel, populaire et festif.

La Redadeg est un événement à fort impact médiatique (en Bretagne et au-delà), économique (direct et indirect) et culturel.

Clip de promotion d’Ar Redadeg :

 

(source : http://www.ar-redadeg.bzh)

Coups de cœur au féminin sur bed.bzh

A l’orée du 8 mars, journée de la femme, deux films étonnants sur le même sujet, les femmes combattantes au Kurdistan de Syrie et d’Irak. Deux films de réalisatrices qui n’ont pas froid aux yeux !

Le premier film, de Pascale Bourgaux, grand reporter à la RTBF, est accessible en intégralité sur le site de la chaîne Public Sénat et se focalise sur les femmes kurdes de la brigade YPJ qui combattent Daech.
http://www.lcp.fr/emissions/274083-femmes-contre-daech

Le second film, sur le même sujet, est de Mylène Sauloy, dont nous avons fait le portrait sur BED.
C’est une réflexion au long cours que celle-ci nous propose, puisque les premières images tournées au Kurdistan datent de 1995, et qu’elle y est retournée à plusieurs reprises. Récemment, cet hiver, elle y revient encore, tentant de déceler dans le projet de démocratie égalitaire au Rojava, en Syrie, ce qui pourrait être un vrai germe d’espoir pour le Proche-Orient, qui , sinon, risque bel et bien l’implosion … C’est aussi une façon pour elle de rendre hommage à Sakine Cansiz, cofondatrice du PKK, assassinée en janvier 2013 en plein cœur de Paris. Aux côtés de Ocalan, Sakine militait depuis plus de 40 ans pour une égalité hommes-femmes au sein des sociétés kurdes… gageons que d’autres voix ont pris sa relève !

Ce documentaire sera diffusé le mardi 8 mars, à 22H35 sur la chaîne ARTE. Un extrait à découvrir ici.

L’Afghanistan par Guillaume Bordier sur la plateforme Bed.bzh

Pour la première fois, hormis les extraits des films de Christophe de Ponfilly sur l’Afghanistan, parmi lesquels le très beau Massoud l’afghan, BED s’enrichit d’un magnifique film sur le quotidien à Hérat, dans l’ouest de ce pays.

L’empreinte est un film de 2008, tourné sans un sou mais avec le plus grand respect. Le réalisateur indépendant , Guillaume Bordier, a séjourné longuement dans cette petite ville, avant de retourner poser sa caméra au milieu d’un fournil, dont il avait fréquenté longuement les ouvriers boulangers auparavant.
Labeur, cadences infernales, juste place de la caméra, présence assumée du réalisateur qui n’hésite pas à rire avec ses acteurs-mitrons, le pari réussi de ce film est de nous parler d’humanité, sans pathos ni voyeurisme.

[La plateforme bed.bzh]

Le conte en Bretagne au cœur de l’émission de radio Sevenadurioù

[bloc-gris] La dernière émission de radio « Sevenadurioù » est en ligne. Elle est consacrée ce mois-ci au conte en Bretagne. L’occasion de parler de l’exposition virtuelle « Il était une fois… en Bretagne, Contes, collectes & conteurs » que BCD/Sevenadurioù à récemment mis en ligne. Cette émission est dédiée à la mémoire d’Albert Poulain, grande figure du conte et de la culture gallèse qui nous a quittés le 6 octobre.

[Aller sur la page de l’émission]

[/bloc-gris]

Loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine : des associations bretonnes mobilisées

Des associations bretonnes* se sont mobilisées en réaction au projet de loi relatif à la liberté de création, l’architecture et le patrimoine, présenté par la ministre de la Culture, Madame Fleur Pellerin, au conseil des ministres du mercredi 8 juillet 2015.

Le collectif participe activement depuis 2009 à la réflexion autour de ce projet de loi, et a, à de nombreuses reprises, été force de proposition auprès des instances compétentes afin que les pratiques amateurs soient reconnues dans un cadre légal, la législation actuelle étant inapplicable. Le collectif souligne que les pratiques amateurs et professionnelles, dans leurs différents champs d’action (musiques traditionnelles, théâtre…), sont complémentaires et solidaires et qu’elles participent très fortement au dynamisme de la vie culturelle de notre région.

Le collectif a ainsi demandé à ce que la notion de « pratique artistique amateur » soit reconnue et amendée dans le projet de loi lors de son vote le 29 septembre à l’assemblée.

De plus, les associations représentées au sein du collectif ont également proposé que la notion de « patrimoine culturel immatériel » soit ajoutée à la définition du patrimoine donnée à l’article L1 du code du patrimoine, conformément aux engagements internationaux souscrits par la France dans ce domaine.

Monsieur Patrick Bloche, député et président de la commission des affaires culturelles et rapporteur de ce projet de loi avait reçu les représentants du collectif le mardi 2 septembre dernier.

La session du mardi 29 septembre a adopté l’ensemble des propositions porté par le collectif et soutenu par les amendements des députés bretons Paul Molac et Jean-Pierre Le Roch. Le projet de loi sera étudié au Sénat en décembre 2015 ou janvier 2016.

[Lire l’article 11A Promouvoir la diversité culturelle et élargir l’accès à l’offre culturelle]

* Les membres de ce collectif : Bretagne culture diversité, Dastum, Falsab, Gouelioù Breizh, Kendalc’h, Kevre Breizh, Sonerion et War’l leur.

« Les enfants d’après » de Bato Čengić, nouveau coup de coeur sur Bed

Parmi les films des Balkans récemment mis en ligne sur BED, une pépite : une fiction de Bato Čengić, un réalisateur bosniaque disparu en 2007.

Le film s’appelle Les enfants d’après. Le titre en anglais est explicite : Playing soldiers. Il dit combien les enfants ne se relèvent pas d’un conflit meurtrier, il dit les séquelles de la guerre. Il avait été sélectionné pour Cannes en 1968, mais cette édition a été annulée. Pas de chance pour Bato ! Pourtant, le film, en noir et blanc, avec une photographie superbe, est vraiment splendide. François Truffaut, qui aurait grandi en Bosnie, et intégré tout Chris Marker…

Bato Čengić fut l’invité du festival de cinéma de Douarnenez en 2006. Depuis sa mort en 2007, le film n’a jamais été, à notre connaissance, remontré.

Bed.bzh – Retour dans les terres… avec Charles Véron

Parce que les magazines bretons de l’été nous emmènent le plus souvent sur les sentiers littoraux, dans les îles et stations balnéaires, nous avons eu envie de retourner « dans les terres ». En Kreiz-Breizh. Au plus près de ceux qui y ont toujours vécu, cultivateurs ou éleveurs, et qui nous lèguent un peu de ce patrimoine rural.

focus-BED[Aller voir le film sur bed.bzh]

Présentation de Bed.bzh au Festival de Douarnenez

Bed.bzh, qui propose aujourd’hui près de 500 documentaires sur les minorités sera présenté au public du festival de cinéma de Douarnenez du 21 au 29 août.
Pour sa 38ème édition, le Festival part dans les Andes pour une exploration de la multitude.

Géographique, politique, historique, idéologique, identitaire, linguistique, cosmogonique…
Les histoires actuelles comme antérieures des nombreux peuples andins, originaires, métissés, aux identités multiples ou non,  attirent l’attention sur les mouvements indigénistes, et offrent une exploration des systèmes de gouvernance.

Cette région des Andes interroge grandement l’équilibre du monde tel qu’il a été façonné par les empires coloniaux puis par les puissances économiques, en lien direct avec la construction de l’histoire des pays occidentaux.

[Site Internet du festival]

Nouveau coup de cœur publié sur bed.bzh : La Tziganie

La Tziganie, c’est un court documentaire de Gérard Gasson et d’un petit groupe d’élèves du lycée agricole de Lavaur dans le Tarn. Réalisé en 2006, il visait à sensibiliser les élèves de l’enseignement agricole sur la question des Roms.
Ensemble, ils posent caméra et micros dans les cuisines, arrière-cours et au bord des chemins de Ceuas, en Transylvanie, où cohabitent difficilement une minorité hongroise, les Szeklers, et les Roms, aux marges du village.

Une galerie de personnages attachants, du Boulibacha violoniste à la jeune danseuse tzigane, encore si confiante… Pas de commentaire inutiles, le juste regard du cœur !