[Appel à projets] Participez à l’Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne

En ouvrant l’Inventaire à des acteurs du territoire, la Région souhaite offrir une opportunité incontournable pour impliquer largement les Bretons dans la construction de la connaissance du patrimoine et en assurer ainsi une appropriation et une valorisation durable.

Outre le souci de mettre en lumière ce qui marque des spécificités locales, les études d’Inventaire patrimonial proposées doivent justifier d’un intérêt patrimonial ou historique, lié à des caractéristiques géographiques, des ressources naturelles, des aventures humaines individuelles ou collectives, ponctuelles ou « durables »… D’autres enfin peuvent rendre compte de sujets partagés plus largement qu’au plan régional mais pour lesquelles elles apporteront à l’échelle de la Bretagne des lectures spécifiques. Elles peuvent aussi s’attacher à investir des patrimoines peu connus, peu étudiés ou fragiles, liés à des problématiques contemporaines ou des approches interdisciplinaires.

Les approches pourront être topographiques (liées à des territoires, quelque soit leur échelle), thématiques ou topo-thématiques (privilégiant des approches historiques sur  des « territoires sensibles ») ; elles peuvent ainsi investir par exemple les domaines suivants (non limitatifs) :

  • patrimoines littoraux, maritimes, estuariens…
  • patrimoines liés à l’activité linière, chanvrière…
  • patrimoines des sports

Actions susceptibles d’être soutenues :

  • Les études, travaux, actions et expérimentations destinées à favoriser l’identification et la connaissance d’éléments patrimoniaux sur le territoire de la Bretagne ;
  • ces études peuvent donner lieu à des approches renouvelées de la connaissance du patrimoine : cartographie active, captation de techniques et de savoir-faire, numérisation de documents écrits, iconographiques et/ou objets de toute nature, modélisation 3d…

Plus d’informations sur le site de la région Bretagne.

Revue Musées et collections publiques de France : parution d’un n° spécial « Oralité et musées, valoriser la mémoire orale collective »

En mars 2013, l’Association Générale des Conservateurs des Collections Publiques de France (AGCCPF) et l’Office du Patrimoine Culturel Immatériel (OPCI) co-organisaient une rencontre à Trélazé (49), pour partager des expériences autour de la prise en compte de l’oralité dans les musées, écomusées et autres institutions publiques.

Ce 268e numéro de la belle revue qui constitue aujourd’hui une référence de l’actualité professionnelle des musées propose ici l’intégralité des communications présentées.

Nous assistons depuis une décennie à un bouillonnement d’initiatives autour d’une problématique jusqu’alors peu prise en compte : la culture orale a-t-elle sa place dans les établissements qui valorisent la culture ? Les Actes de la rencontre initiée par l’OPCI abordent cette question à travers une diversité d’expériences, réunies sous trois grandes rubriques : « Quand la parole vient aux objets », « Valoriser de nouveaux types de patrimoines », « Des outils numériques qui deviennent un nouvel espace muséographique ».

Au fil des communications on découvre les solutions nouvelles proposées par des musées : musée de l’Histoire de l’immigration à Paris, le Musée de l’île d’Oléron, la Communauté de communes du Marais de Monts pour l’Écomusée du Marais vendéen Le Daviaud, le musée des Arts et Métiers/CNAM à Paris, le musée des Confluences à Lyon, le Musée des techniques faïencières à Sarreguemines, musée d’Histoire de Nantes, Historial de la Vendée, mais aussi par desservices de communautés publiques régionales  : Service patrimoine de la Région des Pays de la Loire, Service patrimoine de la Ville de Concarneau, Ville de Blain, Ville de Trélazé, enfin, à travers le regard de chercheurs impliqués dans des démarches de valorisation de ce type de patrimoine : Catherine Cuenca, pour la mission PATSTEC de l’Université de Nantes, Yann Leborgne pour l’OPCI, Gérôme Guibert, de la Sorbonne, pour le CIM.

Ce riche et copieux dossier est disponible auprès de l’AGCCPF, 6 avenue. Mahatma Gandhi – 75116 Paris, tél. 01 44 17 60 60. Prix du numéro : 25 €, port compris.

Les journées Oralité et Musées s’inscrivent dans le cycle de rencontres initié par l’OPCI pour échanger autour de la collecte, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel.

Prochains rendez-vous :

Mémoires en chantier – Mémoires des ports, du 3 au 5 octobre 2014 (coorganisé avec la Ville de Concarneau).

Mémoires entrelacées : quatre journées marquant les cinq ans de l’OPCI, à Nantes, du 22 au 25 octobre 2014 (en partenariat avec Les Anneaux de la Mémoire et Mémoires de l’Outre-Mer).

Renseignements et inscriptions : Michel Colleu – OPCI, 29 rue Yann d’Argent, Douarnenez,  06 34 96 03 13 – contact@opci-asso.fr – www.opci-asso.fr

Il pleut toujours en Bretagne… Cliché ou réalité ?

Le temps qu’il a fait cet hiver en Bretagne ne va pas arranger les choses, mais le cliché « il pleut toujours en Bretagne » a la vie dure… et il colle à la peau comme un bon crachin !

Alors, vrai ou faux ? Le volume des précipitations à Brest est-il inférieur ou supérieur à celui de Biarritz ? Et le mythe des quatre saisons en une journée : cliché ou réalité ?

Toutes ces questions sont traitées dans le cinquième épisode de la web-série « Clichés bretons » coproduite par BCD, LB Krouiñ et l’Unité de programmes des télévisions locales de Bretagne.

Rendez-vous sur la chaîne vidéo des clichés bretons sur le site de BCD.

Episode 5 – La météo en Bretagne from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Les inventaires du patrimoine culturel immatériel en Bretagne

Bretagne Culture Diversité a pour mission la réalisation d’un inventaire permanent du patrimoine culturel immatériel (PCI) sur le territoire de la Bretagne historique. Les inventaires constituent une mesure de sauvegarde en soi et apparaissent comme une condition préalable aux autres mesures de sauvegarde envisageables ainsi qu’aux projets de valorisation, de diffusion et de transmission des éléments culturels.

En Bretagne, nombre d’inventaires ont déjà été menés sur le territoire. La prise en compte du PCI et l’appropriation de la convention de 2003 sont venus impulser une nouvelle dynamique régionale, dynamique dans laquelle la mission d’inventaire de BCD s’inscrit pleinement. Savoir-faire liés à la vannerie, connaissances du milieu maritime, expressions du patrimoine oral musical, pratiques vocales, et bien d’autres éléments du patrimoine immatériel sont au cœur de ces inventaires.

Les inventaires en Bretagne :

Exposition « Le Fest-noz, patrimoine de l’humanité »

Partez à la découverte du fest-noz à travers cette exposition organisée simultanément à la Maison de la Bretagne à Paris et au Conseil régional à Rennes.

La Bretagne ne serait pas la Bretagne sans le fest-noz ! Composante essentielle de l’identité bretonne, le fest-noz est mis à l’honneur dans cette exposition, première d’une série de trois, qui fait suite à l’inscription par l’UNESCO de cette fête au titre du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Des origines lointaines des fêtes de nuit bretonnes, confrontées au cours des années 1950 à l’apparition des bals, jusqu’à leur regain de vitalité depuis les années 1970, découvrez un mouvement en perpétuelle évolution. Cette expo est organisée par la Région Bretagne, en partenariat avec Dastum et Bretagne Culture Diversité, et scénographiée par Simon Poligné.

Pratique :

– Du 17 février au 12 septembre 2014 au siège du Conseil régional de Bretagne, 283 avenue du Général Patton – Rennes, du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h. Entrée libre.

– Du 10 février au 26 septembre 2014 à la Maison de la Bretagne, 8, rue de l’Arrivée – 75015 Paris, du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 18 h. Entrée libre, en dehors des périodes de réservation de la salle (renseignements : 01 53 63 11 50).

Les Culturiosités – Conférence « Les bretons et les plantes »

le 18 février 2014
De 18h30 à 20h30

Conférence animée par Laurent Le Gall, doctorant en ethnoécologie.

Plantes, société et traditions en Bretagne : à la recherche d’un exotisme local ?

L’ethnobotanique désigne l’étude des relations qu’entretiennent les sociétés avec la flore, tant du point de vue des pratiques sacrées, des soins de santé, des relations sociales que des manières de nommer les plantes. Les enquêtes en cours auprès de la population en Bretagne soulignent un intérêt scientifique inédit. Elles relèvent aussi de la tentation d’explorer une forme d’exotisme vernaculaire.

Transmise oralement, la mémoire vivante locale, en cours d’effacement, émarge désormais au Patrimoine Culturel Immatériel. Parallèlement, on considère la flore comme un patrimoine naturel. D’un côté, voit-on émerger une « nouvelle tradition », une réinvention du passé ? De l’autre côté, s’agit-il de mettre la nature sous cloche ? Que nous apprend cet élan de patrimonialisation sur nos sociétés : faut-il absolument « sauver les meubles » ? Où va-t-on les mettre et pour en faire quoi ?

La conférence sera suivie d’un pot.
Entrée libre et gratuite.

LORIENT
Maison de la Recherche – Paquebot
Université de Bretagne-Sud
4 rue Jean Zay
56100 Lorient

Une seule et même porte d’entrée pour 350 000 documents : www.bretania.fr

Donner à voir et à comprendre la Bretagne et son histoire, dans toute sa diversité : c’est là toute l’ambition de Bretania, le tout nouveau Portail des cultures de Bretagne (www.bretania.fr). Initié par la Région Bretagne et animé par l’association Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù, il a été lancé officiellement le 14 février à Lorient, en présence de Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du Conseil régional à la culture, et Ronan Le Coadic, Président de BCD.

Véritable porte d’entrée ouvrant sur toutes les ressources culturelles et patrimoniales de la région, Bretania s’appuie à ce jour sur un réseau d’une dizaine de contributeurs (le CRBC, Cartolis, la Cinémathèque de Bretagne, Dastum, la Dépêche de Brest, l’INA Atlantique, le service de l’inventaire du Conseil régional, la bibliothèque numérique de l’Université de Rennes 2, la bibliothèque de Rennes Métropole, le KDSK). Partenaires du portail, ils ont réuni leurs fonds sonores ou visuels, collectés de longue date et déjà numérisés, pour mettre aujourd’hui à disposition du public un ensemble d’environ 350 000 documents numériques, enrichi de contenus éditoriaux.

Quels contenus ?

Depuis les enluminures du Moyen-Âge jusqu’aux articles de presse d’avant-guerre, en passant par les premières cartes postales du début du xxe siècle, la matière culturelle bretonne est immense. Bretania reflète cette richesse documentaire, proposée sous de multiples formes : sons, vidéos, images ou textes.

  • les archives du patrimoine oral, via l’association Dastum, offrent des ressources sonores et visuelles exceptionnelles, collectées depuis de longues années : chansons, musiques, contes, légendes, récits et témoignages ;
  • les inventaires patrimoniaux et architecturaux : le service de l’inventaire du Conseil régional y présente les notices réalisées sur le patrimoine bâti et le mobilier remarquable de Bretagne ;
  • les archives de la presse : la Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme, propose l’ensemble des articles publiés entre 1886 et 1944 ;
  • les archives audiovisuelles : la Cinémathèque de Bretagne mais aussi l’INA Atlantique constituent peu à peu la mémoire collective audiovisuelle de la région ;
  • les fonds d’iconographies, cartes, plans, manuscrits et autres livres rares : Cartolis, base de données du Cartopôle de Baud, propose par exemple 70 000 cartes postales anciennes de notre région.
  • Et aussi les bulletins des sociétés savantes, les fonds issus de la recherche universitaire (Rennes 2), les collections des musées, les Tablettes Rennaises de la bibliothèque numérique de Rennes Métropole, les fonds documentaires du KDSK et du centre de ressources bretonnes et celtiques (CRBC).

Un puissant moteur de recherche donnant accès à plusieurs bases de données

L’enjeu majeur de cette médiathèque du xxie siècle : permettre à tous de s’approprier ces éléments de la mémoire collective de Bretagne, pour mieux la comprendre, la transmettre et la réinventer.

Pour l’usager, il suffira de quelques clics et mots-clés sur www.bretania.fr pour accéder, via le moteur de recherche, à une matière jusqu’ici dispersée sur le Web au sein des bases de données des différents contributeurs.

Pour les partenaires qui, au fil de longues années de collectage et de numérisation, ont su conserver vivante la mémoire collective bretonne, le portail a l’avantage de mettre en avant leurs fonds tout en favorisant des visites plus approfondies sur leurs propres sites, que chacun continuera de gérer.

L’intérêt de Bretania est aussi d’avoir, en accord avec les contributeurs, enrichi les documents dits « primaires » de contenus éditoriaux (dossiers thématiques, frises, cartes, vidéos…) permettant au public de mieux décrypter les ressources mises à disposition. C’est là une part importante du travail de BCD.

Une médiathèque vivante et évolutive, appelée à s’enrichir

À l’avenir, pas question que Bretania en reste là : il s’agit d’un portail bien vivant qui sera complété, au fil du temps, de nouveaux apports et contributeurs, amenés progressivement à travailler en réseau.

L’équipe de Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù a aussi pour mission d’aller à la rencontre des détenteurs de données pour leur proposer un partenariat qui leur permettra de valoriser leur fonds, via le portail régional.

Parallèlement, BCD travaille à la diffusion du contenu du portail au sein d’autres sites, nationaux (Gallica) et internationaux (Européana), pour que cette matière bretonne circule librement sur la toile et dans le monde.

Devenir contributeur

Vous êtes une association, une structure publique ou privée détentrice de documents relatifs à la matière culturelle de Bretagne ?

Même si vos documents ne sont pas numérisés ou accessibles en ligne, l’équipe de Bretagne Culture Diversité étudiera avec vous les solutions pour mettre en valeur votre travail.

De nombreuses structures se sont déjà manifestées pour faire partie de ce projet ambitieux.

N’hésitez pas à nous contacter pour rejoindre le réseau des contributeurs !

Les résultats du sondage BCD en ligne

Bretagne Culture Diversité et l’Institut de sondage TMO ont réalisé un sondage sur la connaissance que les Bretons ont de la matière culturelle de Bretagne et sur la façon dont ils appréhendent la diversité culturelle. Les résultats de ce baromètre sont consultables en ligne sur le site de BCD.

1 003 personnes de 18 ans et plus ont été interrogées par téléphone entre les 9 et 17 décembre 2013 par la société TMO.

Renouvelé régulièrement, ce baromètre permettra de mesurer l’impact des actions de Bretagne Culture Diversité et l’évolution du contexte dans lequel elles se développent.

Les documents à télécharger :

[LA SYNTHÈSE DU BAROMÈTRE]

[LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE TÉLÉPHONIQUE]

[DOSSIER DE PRÉSENTATION DE BCD]

À noter que la publication de ce sondage a suscité un vif intérêt auprès des journalistes et lecteurs de la presse régionale et nationale :

Le Nouvel Observateur [lire l’article]
Le Point [lire l’article]
– RTL [lire l’article]
Ouest-France [lire l’article]
L’Express [lire l’article]
Le Parisien [lire l’article]
– France 3 Bretagne [lire l’article]
– Et Le Télégramme (lecture de l’article réservée aux abonnés

APPEL A PROJETS EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

Ouvert aux candidats au doctorat

Date d’ouverture : 28/01/2014

Date de clôture : 12/02/2014

L’association BRETAGNE CULTURE DIVERSITE souhaite soutenir des doctorants ou futurs doctorants dont les travaux portent sur les missions de l’association. Cette aide pourra intervenir en complément d’autres dispositifs (cofinancement de contrat doctoral, d’ARED, notamment).

L’aide apportée pourra s’élever à 7500 € par an et par personne pour une durée maximale de trois ans.

 

  • Présentation de l’association

L’article 3 des statuts de l’association définit ainsi son objet :

« L’association a pour objet de favoriser la promotion et la diffusion de la matière culturelle et des savoirs de Bretagne ainsi que de la diversité culturelle, à l’échelle des cinq départements de la Bretagne historique, notamment à partir des objectifs suivants :

réaliser un inventaire permanent du patrimoine culturel immatériel breton ;

mettre en œuvre un vaste plan de diffusion et de vulgarisation de la matière culturelle et des savoirs de Bretagne ;

favoriser l’accessibilité et la valorisation des contenus culturels et scientifiques relatifs à la Bretagne, en particulier par le biais des technologies de l’information et de la communication ;

promouvoir la diversité culturelle. »

 

  • Procédure de candidature

Les dossiers de candidature sont à envoyer à Bretagne Culture Diversité 3, boulevard Cosmao Dumanoir 56100 LORIENT. Ils seront examinés par le Conseil scientifique de l’association à partir du 13 février 2013.

Les dossiers devront obligatoirement contenir les éléments suivants :

– CV du doctorant (une page maximum)

– Présentation du ou des laboratoire(s) d’accueil (une page maximum)

– Fiche de projet à remplir [à télécharger ici]

– Liste des travaux et publications éventuelles (mémoires, publications, articles, etc.)

Contact : Charles QUIMBERT, 3 boulevard Cosmao Dumanoir 56100 LORIENT.

 

  • Critères d’éligibilité

– Pertinence et originalité du projet au regard des missions (cf. supra) de l’association ;

– Clarté des objectifs et du plan de travail ;

– Durée des travaux (engagement sur trois ans maximum) ;

– Liens avec l’équipe de recherche encadrant le chercheur.

Séminaire « Le patrimoine culturel immatériel en France et en Allemagne : approches comparées d’un patrimoine d’un type nouveau »

Le Master « Médiation du patrimoine en Europe » de l’université Rennes 2 organise avec la chaire UNESCO de l’Université de Paderborn (Allemagne) le séminaire « Le patrimoine culturel immatériel en France et en Allemagne : approches comparées d’un patrimoine d’un type nouveau » les 23&24 janvier 2014 à Rennes 2.

[Lire le Programme de la journée du jeudi 23 janvier]

Le Vendredi 24 janvier 24 sera consacrée à la visite du CFPCI (basé à Vitré).