Le lien social

Les bagadoù sont un facteur de lien social :

• par leur contribution à son animation culturelle et l'accompagnement des évènements locaux.
• par leur dimension intergénérationnelle : les sonneurs en activité ont de moins de 10 ans à plus de 70 ans
• par le dépassement des clivages sociaux : les bagadoù accueillent des jeunes de toutes conditions sociales et regroupent des musiciens de tous horizons. Ici, le chef d’entreprise peut être dirigé par son employé, comme le professeur par un étudiant.
• par la formation réalisée et l'activité musicale du groupe qui permettent l'épanouissement des personnes et sont révélatrices de talents.

Bagadig Penhars. Photo Myriam Jégat.

L’engagement associatif

Louis-Marie Grellier, penn-soner du bagad de Nantes. Photo Myriam Jégat.

Participer à la vie d’un bagad, c’est aussi s’engager activement dans le fonctionnement de l’association, initier et mener des projets.

On devient encadrant musical, responsable d'un pupitre, penn-soner (responsable musical) du groupe. On apprend à construire des répertoires comme à écrire des suites musicales.

On devient membre du bureau, on apprend à gérer un budget qui peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, à travailler avec les collectivités locales, les élus, les administrations.

Autant d'activités réalisées à titre bénévole en temps qu'artiste amateur ou groupement d'artiste amateur.