Photo de couverture : Marc Rapilliard.
Ici comme ailleurs en Bretagne, malgré les efforts consentis ces vingt dernières années, plantations et mesures de protection ne suffisent pas à assurer sa pérennité : faute d'intérêt économique, les haies vieillissent et se dégradent.
Les agriculteurs n'étant plus les seuls acteurs impliqués dans l'évolution des paysages, la charge d'entretien des haies et talus incombe de plus en plus souvent aux collectivités, avec son cortège de difficultés liées à la propriété privée et à la mitoyenneté.
La préservation de ce patrimoine suppose donc une mobilisation collective et l'expérimentation de nouvelles solutions pour définir les droits et devoirs des uns et des autres.
L'émergence des groupements intercommunaux offre aujourd'hui des possibilités d'innovation en matière de développement local et durable.
Encouragées et soutenues par les collectivités, de nouvelles filières bois permettraient de valoriser un bocage dont les valeurs paysagères, écologiques et récréatives ne sont plus à prouver.