Vernissage de l’exposition « Buzudel, au bout du monde, une étincelle » le 7 mars à Cleunay
L’exposition de Jérômine Dérigny (lauréate du concours photo Migrations Bretonnes organisé par BCD) est à voir lors du Festival Sevenadur organisé par le Cercle Celtique de Rennes du 28 février au 16 mars au Centre social de Cleunay (entrée libre), partenaire de l’événement.
À cette occasion, Bretagne Culture Diversité, le Cercle celtique de Rennes et le Centre social de Cleunay ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition trilingue (breton/français/gallo) « Buzudel. Au bout du monde, une étincelle » en présence de l’artiste organisé le (merci de confirmer par mail) :
jeudi 7 mars prochain à partir de 16h30 au Centre social de Cleunay, 49 Rue Jules Lallemand, 35000 Rennes
Sous la forme d’un récit photographique, Jérômine Derigny, raconte l’ancrage de la famille Jouini à Buzudel, un hameau de la commune de Plonévez-Du-Faou, dans les Monts d’Arrée.
Un lieu poétique, propice à l’expérimentation, choisi par Houssine en 1981, arrivé de Tunisie quelques années auparavant. Ce sujet documentaire et intime est emblématique du travail de cette photojournaliste, passionnée par des thématiques à caractère social et humaniste, qui traite des futurs durables, générateurs de liens sociaux, en France et dans le monde.
Conférences « Femmes au travail en Bretagne »
Proposé par l’association Bretagne Culture Diversité en partenariat avec les médiathèques de Lorient, le cycle de conférences Femmes au travail en Bretagne se poursuit. Prochain rdv, une ciné-conférence : Les travailleuses de la mer avec Carole Rossopoulos la réalisatrice du film.
De nuit, les trieuses de poisson ; de jour, les fileteuses. Dans les années 1970, près de 800 femmes ont travaillé sur le port de pêche de Lorient, dans le froid et l’humidité, les mains dans la glace. Carole Rossopoulos décrit les conditions de vie et de travail de ces ouvrières de la mer, avec acuité et humanité.
En partenariat avec le Festival Pêcheurs du monde.
Rendez-vous à la médiathèque de Lorient le vendredi 15 mars à 18h00.
2014-2024, dix ans pour Bretania, le portail des cultures de Bretagne. La volonté est de profiter de cet anniversaire pour affirmer le réseau auprès des acteurs bretons de la culture et du patrimoine, mieux se faire connaître auprès de tous les publics, qu’ils soient créateurs ou utilisateurs de biens numériques culturels, et imaginer l’avenir du portail.
Trois événements seront organisés pour célébrer ces dix années, retenez les dates !!!
13 et 14 juin 2024 : Journées coopération interrégionale en partenariat avec le ministère de la culture, les Champs Libre et la Région Bretagne.
Journées Européennes du Patrimoine les 16 et 17 septembre 2024 : des événements seront prévus à destination du public (programme en cours).
14 novembre 2024 : Bretagne, patrimoine et numérique, en partenariat avec le master Humanités Numériques de l’université Rennes 2, la MSHB et la Région Bretagne.
Nous ne manquerons pas de vous apporter plus de précisions très prochainement.
Meilleurs vœux 2024 !
2024 sera une année charnière pour Bretagne Culture Diversité. En effet, elle marquera les dix ans de Bretania. Plus de 550 000 notices sont aujourd’hui accessibles sur ce site ! Ce portail exceptionnel compte aujourd’hui 30 contributeurs et s’est encore enrichi avec l’arrivée du dernier venu : Yroise, le portail numérique de la bibliothèque patrimoniale de Brest métropole. Plusieurs rendez-vous seront organisés pour fêter cet anniversaire, tout au long de l’année. Vous en saurez plus d’ici quelques semaines. 10 ans c’est aussi l’âge du projet BED.bzh, qui vous propose de découvrir la diversité culturelle par le prisme du documentaire.
2024 verra aussi l’organisation d’une deuxième journée consacrée au Matrimoine, suite au succès de la première journée organisée l’an dernier à Rennes. Les femmes sont d’ailleurs déjà au centre des débats, avec le cycle de conférence « Femmes au travail en Bretagne » qui se prolonge jusqu’en juin, en partenariat avec la médiathèque de Lorient.
Enfin, 2024 sera l’année du déménagement. En effet, nous allons quitter nos locaux de l’Orientis pour des locaux situés dans le centre-ville de Lorient, à quelques pas de la mairie et du Palais des congrès. Vous trouverez d’autres rendez-vous au cœur de cette newsletter, restez donc connectés pour suivre toutes nos actualités en 2024 !
Adhésion 2024 : Vous souhaitez renouveler votre adhésion ou rejoindre l’association Bretagne Culture Diversité ? Rendez-vous sur notre site : https://www.bcd.bzh/fr/qui-sommes-nous/nos-adherents/adherer-a-bcd/
Formation « Comment éveiller à la matière culturelle de Bretagne ? »
Comment éveiller à la matière culturelle de Bretagne ? Quels contenus mettre en avant quand on n’est pas soi-même spécialiste ou fin connaisseur d’un domaine particulier ?
C’est que nous proposons lors d’une formation organisée les 11 et 12 mars au centre Amzer nevez de Plœmeur.
L’objectif est d’être en capacité de proposer à des enfants et des jeunes une approche culturelle en lien avec leur territoire. Il s’agit bien de pouvoir proposer à des enfants une sensibilisation, un « éveil à » et non une acquisition (type cours de chant ou de danse). Cet apport sera replacé dans le contexte de la diversité des expressions culturelles auxquelles toute personne est aujourd’hui confrontée.
Contenu théorique : La matière culturelle de Bretagne : un contexte, une transmission.
Contenu technique : Comment mettre en place une animation autour de la découverte de la matière culturelle de Bretagne pour les plus jeunes ?
Contenu pédagogique : Retour d’expérience d’un intervenant, échanges et questions. Réflexions sur sa pratique et projection sur de futurs projets d’animation. Mise en pratique.
OBJECTIFS ET COMPÉTENCES PROFESSIONNELS VISÉS
Découvrir la matière culturelle de Bretagne : contexte, les différents thèmes d’animations possibles.
Outiller les animateurs et animatrices pour animer une séance.
Identifier les supports et ressources (associatives, personnes).
PUBLIC
Animateurs.trices (socioculturel, enfance, jeunesse), coordinateurs.trices de projets de transmis-sion culturel, enseignant.e.s.
INTERVENANT·E·S
Nikolas Amaury : Salarié BCD, chargé de mission formation/animation
Les repas du midi font partie intégrante de la formation, dans la mesure du possible, il serait souhaitable qu’ils soient pris en commun.
Possibilité de restauration sur place. Prix du déjeuner : 13 € / personne.
Prix du livre d’histoire de Bretagne 2023 : les lauréats sont désormais connus !
La remise des prix du livre d’histoire de Bretagne 2023 a eu lieu ce dimanche 29 octobre au Festival du livre en Bretagne – Gouel al levrioù e Breizh à Carhaix, par les deux présidents du jury, Tudi Kernalegenn et Erwan Chartier.
Bretagne Culture Diversité, le Festival du livre en Bretagne de Carhaix et le Poher Hebdo se sont associé pour créer le Prix du livre d’histoire de Bretagne. Le prix a pour objectif de récompenser un livre d’histoire de la Bretagne pour ses qualités scientifiques, pour sa lisibilité et pour son accessibilité. Il a pour but de faire découvrir la recherche historique au plus grand nombre, et ainsi contribuer à une meilleure connaissance du monde qui nous entoure. 68 livres chez 38 éditeurs différents parus entre juillet 2022 et juin 2023 ont été recensés.
Histoire de Fougères dirigé par Julien Bachelier, lauréat du prix 2023, raconte l’histoire de Fougères de sa création au XIe siècle à nos jours. Il a été choisi par le jury parce qu’il a su combiner avec bonheur érudition et clarté d’écriture, le tout dans une belle mise en page et une iconographie riche. Le livre réhabilite avec talent la monographie de ville, grâce à un parcours d’écriture cohérent où les différents aspects – politiques, économiques, sociaux – de l’histoire d’une ville-frontière sont valorisés.
Le jury a également souhaité récompenser la qualité d’un travail collectif, où les contributions des six auteurs se complètent harmonieusement et avec cohérence.
2e prix : Levasseur Olivier, Jeanne Malivel – Une artiste engagée, LOCUS SOLUS Edition.3e prix : Aumasson Pascal, Habits de travail : du labeur à la mode, Coop Breizh.
Pour rappel, le lauréat a reçu un prix d’une valeur de 1500 €.
Présidé par Erwan Chartier et Tudi Kernalegenn, le jury 2023 était composé de :
Fanny Bugnon (MCF en histoire contemporaine, Université Rennes 2)
Erwan Chartier (directeur du Poher, docteur en études celtiques, journaliste historique)
Charlie Grall (responsable du Festival du livre en Bretagne)
Krystel Gualdé (directrice scientifique du musée d’histoire de Nantes)
Tudi Kernalegenn (directeur de BCD, docteur en science politique, historien)
Jacqueline Le Nail (bibliothécaire patrimoine, Les Champs Libres)
Catherine Milin (enseignante d’histoire-géographie en lycée, Lannion)
Jörg Ulbert (MCF en allemand, docteur en histoire moderne)
Du monde pour les journées européennes du patrimoine
Bretagne Culture Diversité accompagnait deux Petites Cités de Caractère®, Châtelaudren-Plouagat (22) et Le Faou (29), dans l’organisation d’événements gratuits et ouverts à tous dans le cadre des 40e Journées européennes du patrimoine les 16 et 17 septembre dernier.
Ces Journées se sont déroulées sous le signe de la convivialité et du partage. Les acteurs locaux et les associations locales ont été ravis de partager leurs connaissances, leurs savoirs et leurs pratiques avec le public venu en nombre.
Du Pasteo au Faou à la causerie en Gallo à Châtelaudren-Plouagat
Au Faou le samedi et le dimanche, trois ateliers de confection de pasteo (ces brioches dégustées lors de la période des Gras) ont été suivis par une trentaine de personnes, venues de tous horizons (même de Sologne !)… Une cinquantaine de pasteos ont été pâtissés et dégustés avec un plaisir non dissimulé : « Je retrouve le goût des pasteos de mon enfance, que faisait ma grand-mère », s’est même exclamée une participante ! Mission accomplie pour l’association Teñzorioù Ar Faou qui a animé l’atelier avec nous !
Reportage de Tébéo sur le Faou
Une visite de la rade du Faou, une conférence sur l’art baroque et un chantier naval étaient également proposés durant le week end.
Le dimanche 17 septembre, une quarantaine de personnes s’étaient donné rendez-vous au café Chez Georgette à Châtealaudren-Plouagat pour une causerie en gallo en partenariat avec Chubri et en compagnie de Patrice Olivo et de René Baucha.
En préambule du week end des journées européennes du patrimoine, des extraits d’entretiens étaient à regarder à la médiathèque « Parenthèse » de Châtelaudren-Plouagat. La vidéo est à voir ci-dessous :
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont rendu ces journées possibles.
Un mot pour nommer une absence : retour sur la journée « Matrimoine[s] »
Où sont les femmes ? Voici la question que nous nous sommes posée, chacune à l’aune des missions que nous menons au sein de Bretagne Culture Diversité et même au-delà.
S’emparer du terme matrimoine, comme le souligne Ellen Hertz, c’est d’abord se pourvoir d’un outil pour « penser une absence, un héritage invisible et non reconnu ». Et pour le rendre visible, l’une des solutions a consisté à extirper le matrimoine d’un passé oublié, pour donner à voir et à entendre l’héritage des femmes. Ce terme, dont la première occurrence date de 1155, a été peu à peu « cannibalisé » par le terme patrimoine, pour disparaître au 16e siècle.
Revenu sur le devant de la scène dans les années 2000, émergeant dans un contexte de revendications féministes et sociales majeures, le terme matrimoine devient une revendication à part entière.
Car, parler aujourd’hui de matrimoine c’est avant tout restaurer un impensé.
C’est ce que souligne Béatrice Macé, vice-présidente de la Région Bretagne, quand elle inscrit la valorisation du matrimoine dans sa feuille de route pour les années à venir. Selon elle, utiliser le terme matrimione, c’est avant tout faire apparaître une réalité.
Elise Calvez, membre active d’HF Bretagne ne dit pas autre chose : qui peut citer spontanément les noms d’au moins cinq compositrices ou cinq femmes de lettres ? Il manque la contribution de la moitié de la population dans la culture, déplore-t-elle.
En soi, le terme matrimoine, n’est peut-être pas un idéal, un objectif en tant que tel, juste un moyen de mettre un mot sur des faits, sur des histoires, sur des personnes,
Parler du matrimoine, c’est donc sortir d’un silence assourdissant. Un constat pris à bras le corps par le mouvement HF, qui a lancé les premières journées du matrimoine en France il y a plus de 10 ans.
Un constat d’absence, ausculté par HF + Bretagne, notre partenaire sur cette journée d’étude, qui publie cette année la 5e édition de son diagnostic sur les inégalités de genre dans les arts et la culture en Bretagne. Car « compter, c’est mesurer, objectiver et mettre en lumière les discriminations subies par les femmes et les personnes issues des minorités de genre » soulignent les autrices de ce rapport. Mais en 2023, rappelle Elise Calvez, les imaginaires restent bloqués sur des stéréotypes.
En cette veille des Journées Européennes du Patrimoine, Une pétition a même été lancée par le mouvement HF afin que ces journées du patrimoine deviennent aussi celles du matrimoine.
Un mot pour agir
Car aujourd’hui, le matrimoine est devenu un moteur puissant, qui dépasse les cercles féministes et militants. Il est puissant car il se pose comme un outil de transformation qui bouleverse les organisations, qui interroge les collectifs, qui transforme les pratiques professionnelles.
Interroger la transmission et la création au sein du PCI permet par exemple d’analyser et de comprendre les mécanismes de la domination et les enjeux de l’invisibilisation.
Nomindari SHAGDARSUREN, coordinatrice et conseillère artistique pour Routes nomades nous a donné l’exemple éclairant de la société mongole traditionnelle , avec un mode de vie et une tradition orale qui qui donnent une autonomie aux femmes et valorisent leur éducation, tout en soulignant la persistance de pratiques misogynes. Restons guerrières, conclut-elle !
Marie-Laure Cloarec, membre d’HF Bretagne nous a donné à comprendre à quel point le travail de fourmi effectué pour réaliser le podcast ‘’L’île aux femmes’’ a été immense. C’est l’un des premiers travaux d’envergure qui compile et analyse la place des femmes, en revendiquant le terme matrimoine.
Marthe Vassallo, chanteuse et auteure, en allant chercher Maryvonne Le Flem, l’informatrice d’Anatole Le Braz, entame elle aussi une démarche novatrice et nous fait découvrir l’itinéraire extraordinaire de cette femme, qui a échappé à toutes les catégorisations. Une démarche novatrice proche d’autres démarches liées au matrimoine, mais qu’elle tient à nuancer : méfions-nous de ce terme, insiste Marthe Vassallo. Le fait d’être une femme m’assigne, j’ai peur que cela ne nous empêche d’inclure les femmes dans un héritage commun.
Mais pour valoriser le matrimoine, encore faut-il le trouver. Car cet « effacement » qu’a décrit Ellen Hertz n’est pas qu’une idée, c’est une réalité.
Elisabeth Renaut, responsable du musée d’histoire de Saint-Brieuc pose la question de manière directe : est-ce que les femmes doivent être nues pour entrer au musée ? « La société est là, elle nous pose cette question du matrimoine », a-telle martelé. Nous n’avons pas le choix.
Mais, avant valoriser ce matrimoine, il faut commencer tout au bout de la chaîne, bien avant que les publics ne découvrent une œuvre, un objet, un tableau, une chanson. Il convient de démarrer dès la collecte.
C’est ce qu’a décrypté Claire Gatti, directrice des archives municipales de Rennes , qui a souligné combien cette dimension a transformé leur pratique professionnelle. Et le travail n’est pas simple, sachant que les archives publiques comme privées sont avant tout celles des hommes.
Valoriser, mais comment ? Guirec Zeo, responsable des publics, au service patrimoine-tourisme-archives à Fougères nous a raconté que le matrimoine infuse l’intégralité des projets. Mais qu’il faut savoir également faire du matrimoine sans le dire, ou plutôt sans le nommer.
Penser le patrimoine en termes féministe, rappelle donc Ellen Hertz, permet à la fois de transformer les rapports hommes femmes mais le patrimoine lui-même.
Et à la question posée sur la manière dont ses travaux ont été reçus, elle répond « bien », sous-entendant que qu’ils sont inoffensifs. « Je vais donc œuvrer à être mal reçue » conclut-elle. Nous espérons bien, avec cette première journée d’étude, suivre le même chemin.
Bretagne Culture Diversité et les médiathèques de Lorient lancent un nouveau cycle de conférences : « Femmes au travail »
Bretagne Culture Diversité et les médiathèques de Lorient s’associent pour vous annoncer l’organisation d’un second cycle de conférences pour la saison 2023/2024. Après le succès du cycle consacré aux migrations bretonnes*, nous nous pencherons cette fois-ci sur le travail au féminin.
Longtemps, dans une Bretagne restée très rurale, elles ont été les travailleuses des champs. Mais, dès la révolution industrielle, les femmes ont aussi rejoint l’usine, les conserveries ou l’industrie d’armement.
Invisible, le travail féminin a été longtemps dévalorisé. Pourtant, les travailleuses sont aussi le fer de lance de progrès sociaux. À travers les éclairages d’expert·e·s mais aussi la parole de travailleuses, c’est une autre histoire de la Bretagne qui nous est aujourd’hui racontée.
L’exposition « Buzudel, au bout du monde, une étincelle » à voir à Douarnenez du 19 au 26 août
L’exposition de Jérômine Dérigny, lauréate du concours photo Migrations Bretonnes, organisé par Bretagne Culture Diversité en 2022 sera à voir lors du festival de cinéma de Douarnenez du 20 au 26 août à la salle des Halles – place des Halles à Douarnenez.
Sous la forme d’un récit photographique, Jéromine Derigny, raconte l’ancrage de la famille Jouini à Buzudel, un hameau de la commune de Plonévez-Du-Faou, dans les Monts d’Arrée.
Un lieu poétique, propice à l’expérimentation, choisi par Houssine en 1981, arrivé de Tunisie quelques années auparavant. Ce sujet documentaire et intime est emblématique du travail de cette photojournaliste, passionnée par des thématiques à caractère social et humaniste, qui traite des futurs durables, générateurs de liens sociaux, en France et dans le monde.