Celt’attitude

Le revival artistique des Trente Glorieuses s’accompagne d’un intérêt renouvelé pour l’interceltisme. Des instruments venus d’autres régions celtiques sont adaptés en Bretagne : c’est le cas de la célèbre cornemuse, utilisée par les bagadoù, qui sont créés sur le modèle des pipe-bands écossais. À la même époque, un autre instrument fait son apparition, la harpe celtique, qui sera popularisée par Alan Stivell dans les années 1970. Ce « revival » à la mode celtique est alimenté par de grandes manifestations culturelles et populaires où se produisent des artistes venus de tout le monde celtique, comme le festival interceltique de Lorient (FIL).

Pour aller plus loin

À lire, l’article d’Erwan Chartier sur le destin exceptionnel du célèbre « FIL ». L’histoire de Sonerion -autrefois nommée Bodadeg ar Sonerion– l’association qui regroupe les bagadoù et les sonneurs, est à découvrir dans une exposition virtuelle.
À lire également, un article d’Armel Morgant, consacré à la harpe celtique, qui se popularise en Bretagne dans les années 1970. Dans un autre domaine, le gouren, une forme de lutte, dont les origines sont attestées dès le Moyen Âge, prend de la vigueur dès les années 1960.

La construction d’un récit : Régionalisme, nationalisme, interceltisme Les clichés

Un document Bretania

Drapeau de l’ancien cercle celtique de Quimper "Danserien glazig Kemper"

Drapeau brodé sur une face, sur un fond de velours noir et de drap bleu, accompagné de la partie haute de sa hampe en bois décoré d'une hermine en laiton. Le motif principal est une hermine remplie de détails de broderies typiques de la mode glazik de Quimper et de ses environs. Le créateur de la maquette, Robert Micheau-Vernez, s’est inspiré des motifs traditionnels de broderie du costume masculin de la région de Quimper.

Voir le drapeau du Bretania

Et au musée ?

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