La construction d’un récit : régionalisme, nationalisme, interceltisme

Parallèlement à la création des premières formations politiques régionalistes en Bretagne, l’interceltisme reprend de la vigueur à la fin du XIX^e siècle.

Dans les années 1920, les premières fêtes celtiques sont organisées en Bretagne. Puis dans l’entre-deux guerres, des groupes nationalistes proches des thèses nazies, s’approprient ces idées : c’est dans la fréquentation des supposés frères celtes, qu’ils fondent l’espoir d’une régénération de la « race bretonne ». Parallèlement, des groupes artistiques, comme le mouvement des Seiz Breur, s’emparent de l’imaginaire celtique comme source d’inspiration créatrice.

Pour aller plus loin

À lire, l’article de l’historien Erwan Chartier, qui balaie la longue histoire de l’interceltisme en Bretagne, en montrant que ce concept s’est incarné dans les domaines intellectuel, artistique ou politique, en s’appuyant sur le souvenir plus ou moins mythifié des civilisations celtiques de l’Antiquité et du haut Moyen Âge. C’est le cas de la revue Breiz Atao, décrite par l’historien Sébastien Carney, qui explique que les animateurs de cette revue, persuadés de la dégénérescence des Bretons, se donnent pour mission de les régénérer par le panceltisme. Sur le plan artistique, le mouvement des Seiz Breur est décrit dans un article de Daniel Le Couëdic.
À lire également, l’histoire du premier festival interceltique qui naît dans la petite commune finistérienne de Riec-sur-Belon en 1927, précurseur du célèbre Festival interceltique de Lorient.

La construction d’un récit : L’engouement celtomane Celt’attitude

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Jeanne Malivel - vidéo INA

Jeanne Malivel, native de Loudéac, est une artiste bretonne ayant appartenu au mouvement artistique breton Ar Seiz Breur. Son neveu et Roger Gicquel évoquent sa carrière.

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Et au musée ?

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