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Bretagne et migrations

BREIZH HAG AN DIVROAÑ ~ BERTÈGN E CHEMINERIES

« C’est amusant parce qu’on se sent de deux nationalités : si on dit quelque chose sur la Norvège, je vais défendre la Norvège, et quand je suis en Norvège, si on dit quelque chose sur la France, je vais défendre la France. C’est les deux. »

Solveig.

 

 

L’immigration en Bretagne, moins connue que l’émigration des Bretons, n’en a pas moins façonné la société et contribué à la dynamique régionale, tout comme les migrations en provenance d’autres parties de la France.
 

Levezonet ha broudet eo bet kevredigezh Breizh gant an envroañ, eus Bro-c’hall koulz hag eus broioù all, ha pa ne vije ket kement a gaoz war an dilec’hiadegoù-se hag e vez diwar divroidigezh ar Vreizhiz.

 

Les chemineries devers la Bertègn, qe je ne qenéssons pâs tant come les chemineries en-dehô de la Bertègn, pezent su nôtr societë e la fezance de nôtr rejion, come les sienes qi vienent des aotrs rejions de France.

 

IMMIGRÉ ? ÉTRANGER ?

Dans la législation française, un étranger est une personne qui réside en France et n’a pas la nationalité française. On peut cesser d’être étranger en devenant français par acquisition. « Immigré », au contraire, n’est pas une catégorie juridique. Dans les statistiques, un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et qui réside en France. On reste immigré toute sa vie, même si on devient français par acquisition.

 

 

 « Je ne peux pas dire que je suis française, mais aujourd’hui, je ne peux pas dire que je suis 100 % colombienne. Je serai partagée pour beaucoup de choses. Il y aura toujours des choses qui manquent. »

Pilar.

 

 

 

 

image en bandeau : "Portraits migrants" © Pierre Yves Racine