Photo de couverture : chantier d'abattage de chênes et de fagotage à Bédée. Marc Rapilliard 2005
Souci de maintenir la tradition et les usages familiaux, pratique agricole chargée de sens, rétribution d’appoint avec la vente de bois de chauffage, affirmation d’une identité culturelle paysanne dans le contexte d’une agriculture en perte « d’estime sociale » : le maintien de l’émondage traduit l’attachement d’une population à son bocage malgré la contrainte et la faible rentabilité économique du travail. L’émondage, l’abattage des plus vieux arbres, le ramassage du bois sont des pratiques persistantes qui sont particulièrement visibles l’hiver, lors des chantiers familiaux.
Émondage à Saint-Sulpice-la-Forêt. 2005. Photographies : Marc Rapilliard
Certains de ces travaux sont désormais mécanisés, avec l’utilisation d’élagueuses, et le bois trouve une nouvelle valorisation par le broyage des branches en copeaux, destinés aux chaudières à bois déchiqueté.
Autres temps, autres pratiques… les agriculteurs sont en recherche de nouveaux usages pour rentabiliser le bois et assurer l’avenir du bocage subsistant.
Chantier d’abattage de chênes et de fagotage à Bédée. Photographies : Marc Rapilliard