Les premières manifestations de l’art pariétal apparaissent dans les toutes premières constructions mégalithiques. L’iconographie se répartit entre des représentations figuratives d’animaux, des reproductions d’armes, d’objets plus ou moins stylisés et des formes géométriques. Représentations symboliques ou simples décors, leur compréhension reste souvent énigmatique malgré la découverte récente de peintures préhistoriques.
Dans les Landes de Lanvaux, une des plus anciennes est celle de la crosse, bien représentée sur le monolithe de Kermarquer à Moustoir-Ac. Le signe en forme de « U », assez classique dans les dolmens à couloir du littoral, s’observe encore dans le dolmen de Larcuste à Colpo. Dans la lande de Sournan à Saint-Guyomard, un dolmen possédait deux signes aciformes, des haches emmanchées stylisées se rapprochant de celle de Kerallant à Saint-Jean-Brévelay. Ces gravures en relief du symbole de la hache emmanchée ont été gravées en creux sur le menhir de Trébrun à Pluherlin . Celui de Kermarquer à Moustoir-Ac possède une paire de cornes dont le corps de l’animal a disparu par éclatement de la pierre.
La paire de seins, présente à l’arrière de la dalle de chevet du dolmen de Men Gouarec à Plaudren, rappelle les figurations schématiques d’une déesse avec ou sans collier et souligne une féminisation de certaines gravures. Les représentations anthropomorphes sont présentes dans quelques sépultures.
De nombreux rochers et dalles mégalithiques portent des cupules bien différenciées des cuvettes naturelles résultant de la météorisation du granite (dolmens de Cadio à Plaudren et du Bignon à Saint-Guyomard). Quelques menhirs en possèdent également (Regnon à Pleucadeuc , Colého à Saint-Jean-Brévelay, Coëby à Trédion).