Da feiz hon tadou koz
Diskan :
Da feiz hon tadou koz, ni pôtred Breiz-Izel,
Ni ’zalc’ho mat ato;
‘Vit feiz hon tadou koz hag en-dro d'he baniel,
Ni holl en em stardo.
Feiz karet hon tadou, morse ni n’ho nac’ho, Kentoc’h ni a varvo! (3 gw.)
1. D’ar c’hrouadur bihan, e kichenig e gavel,
E lakit eur vamm vat, en deiz evel en noz;
Er boan hag en añken, hi a daol buan eur zell
War groaz santel Jezuz, he soñj er baradoz.
2. D’ar pôtr, d’ar plac’h yaouañk, c’houi ’ziskouez hent ar furnez,
C’houi ’lavar : « It gantañ hep krena dirak den ;
Bezit, tud yaouañk Breiz, bezit epad ho puhez
Ato gwir gristenien, treitourien birviken! »
3. D’an den koz gwenn e benn, e korn an tan azezet,
O skuilh daelou a geuz war e amzer genta,
War-lerc’h kalz a boaniou, c’houi ‘lavar, Salver karet,
Er baradoz e Vo eürusted evitañ.
4. D’an den diwar ar maez, kenkoulz ha d’an den a vor,
C’houi a ro nerz-kalon da stourm er boan ato ;
Gouzout a reont en neñv e kavint holl dor zigor,
Ar vuhez ’vo bet tenn; d’an drubuilh kenavo !
À la foi de nos ancêtres
Refrain :
À la foi de nos ancêtres, nous, fils de Basse-Bretagne,
Nous resterons toujours fidèles ;
Pour la foi de nos ancêtres, et sous sa bannière,
Nous nous regrouperons tous.
Foi chérie de nos pères, nous ne vous renierons jamais
Nous préférerions mourir !
1. Auprès du petit enfant dans son berceau,
Vous placez une bonne mère, de jour comme de nuit ;
Dans la peine et dans l’angoisse, elle jette un regard rapide
À la sainte croix de Jésus, et songe au paradis.
2. Au jeune homme, à la jeune fille, vous montrez la voie de la sagesse,
Vous dites : « Suivez ce chemin sans craindre quiconque ;
Soyez, jeunes gens de Bretagne, soyez, votre vie durant,
Toujours de vrais chrétiens, ne trahissez jamais. »
3. Au patriarche à la blanche chevelure, assis auprès du feu,
Versant des larmes de regret sur le temps passé,
Après beaucoup de souffrances, vous dites, Sauveur aimé,
Que la félicité l’attend au paradis.
4. À l’homme des champs comme à l’homme de la mer,
Vous donnez le courage de lutter contre l’adversité, toujours
Ils savent que la porte leur sera ouverte à tous dans les Cieux,
Leur vie aura été dure ; adieu les tracas !