Bassins à rouir, routoirs

Auteur : Andrée Le Gall-Sanquer / août 2019

Dans le Trégor, le corpus des routoirs, dans lesquels le lin est roui, est impressionnant ; différents relevés réalisés à diverses époques l’estiment à plus de 4 500 éléments ! Ailleurs ils peuvent s’appeler lavoirs à lin ou à chanvre, rotoirs, douets...

Ces bassins rectangulaires, maçonnés, parfois disposés en chapelets, ou juxtaposés, sont souvent situés à proximité de l’océan. Les dispositifs de circulation d’eau de l’un à l’autre sont élaborés. Les gerbes de lin sont disposées dans le fond, couvertes de radeaux de bois eux-mêmes maintenus par de gros galets. L’eau est alors introduite et l’immersion dure plusieurs jours. De cette étape, le rouissage, vont dépendre toutes les opérations suivantes.

Au fil des années ces bassins ont été abandonnés, ont servi de décharges, ont disparu sous l’effet de l’urbanisation. Quand ils sont simplement enfouis, ils peuvent être sortis de l’oubli.

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Auteur : Andrée Le Gall-Sanquer , « Bassins à rouir, routoirs », Bécédia [en ligne], ISSN 2968-2576, mis en ligne le 27/08/2019.

Permalien: https://bcd.bzh/becedia/fr/bassins-a-rouir-routoirs

Proposé par : Bretagne Culture Diversité