Des ruines gallo-romaines ont été signalées et visitées dans le bourg au XIXe siècle. On en connaît l’emplacement, mais elles ont disparu aujourd’hui. Les matériaux de construction réutilisés dans l’abbatiale attestent l’existence d’un édifice très luxueux, disposant de thermes à l’aménagement élaboré. Une partie de ce domaine a dû être mise à la disposition des moines par la famille seigneuriale qui en détenait la propriété. Ce processus est récurrent dans les fondations d’abbayes, sur l’ensemble du territoire gallo-romain. C’était d’ailleurs le cas du monastère de l’île Lavret, où Guénolé a, selon la tradition, reçu son éducation sous la férule de saint Budoc. Les fouilles de Pierre Rolland Giot y ont mis au jour des constructions du haut Moyen Âge associées à un bâtiment gallo-romain réutilisé par les moines.
Pierres taillées d'époque gallo-romaine réutilisées dans l'église romane :