Les Bretons ont modelé et exploité leur environnement, et certains paysages humanisés sont devenus emblématiques. Les migrations ont également participé à marquer le paysage de leur empreinte, par exemple par le biais de bâtiments ou de noms de lieux.
Stummet eo bet o endro gant ar Vretoned evit gallout tennañ o mad diouti, ken brav ken zo deuet maezioù zo da vezañ gwir arouezioù. Gant an divroadegoù eo bet merket an endro ivez, dre savadurioù pe dre anvioù-lec’h zo.
Les Bertons ont bâti e fèt valair lous entouraije, c’ét de méme qe qheuqes païz sont devenus vrai qenûs. Les chemineries ont etout aïdë a marqer le païz par lous pâssaije, si je pernons eune exempl, ao través des ôtieûs ou core des noms d’endrets.
MARAIS SALANTS
Les marais salants sont des installations destinées à l’extraction du sel marin. Un réseau de canaux et de bassins permet de recueillir le sel par évaporation de l’eau de mer. On trouve des marais salants de l’est de Lorient au sud-ouest de la Loire-Atlantique. © Alain Guérin.
LANDE
Les landes bretonnes se sont développées avec les défrichements, dès le Néolithique et en particulier au Moyen Âge, et ont longtemps été exploitées : elles étaient un espace de pâturage ; fauchées, elles devenaient litière pour les bêtes puis fumier ; l’ajonc pilé servait de nourriture pour les chevaux, et la terre, de combustible sous forme de mottes ; l’écobuage permettait d’y cultiver du seigle ou du blé noir. Aujourd’hui, elles sont encore fauchées pour la litière des animaux. © Bernard Clément.
BOCAGE
Le bocage, paysage où champs et prés sont enclos par des talus, des fossés, des haies et des alignements d’arbres, est le résultat d’une structuration méticuleuse de l’environnement, principalement depuis les défrichements du Moyen Âge. Les éléments constitutifs du bocage ont pour fonction première la délimitation des parcelles, mais fournissent également du bois, permettent la régulation de l’eau dans le paysage et constituent un riche écosystème. © Michel Toutous, 2018.
MOZAÏQUES ODORICO
Les frères Odorico, nés dans le Frioul en Italie, s’installent à Rennes en 1882, important la technique de mosaïque de leur région d’origine. Dans l’entre-deux-guerres, le fils de l’un d’eux développe l’entreprise familiale et crée des motifs inspirés du style Art déco. On peut admirer les mosaïques Odorico à Rennes, Fougères, Saint-Brieuc, Perros-Guirec, Tréguier… et en-dehors de la Bretagne, par exemple à Laval et Angers. © Alain Guérin - Musée de Bretagne
PLACE DE LA PETITE HOLLANDE À NANTES
Au XVIIe siècle, des Hollandais, principalement des armateurs, des marchands et des négociants en vins, s’installèrent à Nantes. Ils traitaient leurs affaires près de l’Île Feydau, sur le site qui prit le nom de « place de la Petite Hollande ». Aquarelle d’Alcime SINAN. © Nantes-Métropole - Musée d'arts de Nantes. Photographie : Alain Guillard.