Le renard un régime alimentaire divers et varié. Dans les campagnes, il a mauvaise réputation en raison de sa prédation sur les poules. Cependant, de plus en plus d’agriculteurs, qu’ils aient de grands champs, de petites serres ou encore des fruitiers, se réjouissent de la présence du renard et certains l’encouragent. En effet, les exploitations souffrent bien souvent d’un fléau : les rongeurs. Petits mais nombreux, ils peuvent causer beaucoup de dommages sur les cultures. Le campagnol souterrain, par exemple, creuse ses galeries au travers des racines des arbres et les mange. Le campagnol des champs, pesant entre 20 et 150 g, engloutit quant à lui deux fois son poids en grains ou verdure par jour. Le mulot apprécie quant à lui les légumes racines. Le renard, de son côté, se nourrit de 3 000 à 6 000 rongeurs par an. Le calcul est vite fait sur les bienfaits apportés par la régulation de ces populations par Goupil, et sans utiliser de produits chimiques.
La technique de chasse de ce prédateur hors pair est digne d’un athlète et lui est particulière : le mulotage. À l’affût, le renard attend patiemment qu’une proie passe à proximité avant de se propulser en l’air grâce à ses pattes postérieures. Il retombe ensuite sur ses pattes antérieures, museau pointé sur le rongeur afin de le saisir. Cette prouesse est rendue possible par ses os, plus fins et légers que ceux d’un chien, faisant de lui un animal furtif, véloce et acrobatique.