Dol-de-Bretagne, une place forte convoitée

Auteur : Michel Brand'Honneur / novembre 2016

Dol, siège d’un archevêché entre le IXe et le XIIe siècle, est un enjeu stratégique de premier ordre. Entre 962 et 970 environ, un de ses prélats, Wicohen, domine la Bretagne.

Puis, en 1014, Olaf, le futur roi de Norvège, se saisit de Dol. Il agit sans doute de concert avec Richard II de Normandie qui s’empare alors du Mont-Saint-Michel.

Bien que Dol ait sans doute été déjà fortifié, Rivallon y construit une tour. Il s’agit peut-être de celle qui est représentée dans la tapisserie de Bayeux. Le duc Conan II en fait le siège en 1064 avant de fuir à l’approche de Guillaume, le duc des Normands.

Dol est à nouveau l’objet des convoitises de Guillaume en 1076. Profitant de l’expulsion de l’archevêque de la cité, Juhel, son protégé qui se réfugie au Mont-Saint-Michel, il assiège Dol. L’affaire revêt alors une importance considérable puisque le comte de Rennes obtient l’aide du roi de France, du duc d’Aquitaine et de chevaliers angevins. Devant la convergence d’une telle puissance, Guillaume se retire rapidement en abandonnant ses machines de siège qui sont incendiées.

En 1162, Dol et sa tour sont encore l’objet d’enjeux importants. La forteresse est saisie par le roi d’Angleterre Henri II. Puis en 1173, elle est à nouveau prise au bout de trois jours de siège par les troupes du même Henri.

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Auteur : Michel Brand'Honneur, « Dol-de-Bretagne, une place forte convoitée », Bécédia [en ligne], ISSN 2968-2576, mis en ligne le 30/11/2016.

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