Le monde entier est venu se battre en France : des Etats-Unis, d’Inde, d’Australie, du Canada ou encore de Nouvelle-Zélande. Les Bretons, eux, sont morts partout, des Vosges à la Mer du Nord en passant par la Champagne et la Meuse. Certains sont même allés plus loin, dans les Balkans et en Grèce, sur ce que l’on nomme alors le Front d’Orient, mais aussi en Palestine et parfois jusqu’au en Russie. La guerre a ceci de paradoxal qu’elle est aussi un immense voyage, un intense moment de découverte du monde.
La morale de l’histoire est limpide : la paix n’est jamais que l’instauration du dialogue. Le souvenir de cette Société des Nations créée pour que, justement, puissent s’accorder les voix de tous les pays, n’est pas sans amertume et souligne une faille du processus de paix. Comment en effet après autant de morts, autant de souffrances dans les tranchées, cesser de honnir le « Boche » ?
A Montfort comme ailleurs, l’entrée en paix a le goût des larmes, du souvenir des morts et, il faut bien le dire, de rancœur.
La paix est non seulement fragile mais elle s’acquiert, elle se cultive, en un mot comme en mille elle se gagne.
Le livre numérique 1918-1926 : entrer en Paix. Sortir de la Grande Guerre en pays de Montfort permet de prolonger l’expérience de la visite virtuelle de l’exposition proposée sur le site Bécédia. Vous pouvez le télécharger gratuitement en respectant les droits qui y sont associés. En effet, cet ouvrage est publié sous licence d’utilisation Creative Commons CC-BY-NC-ND. En conséquence, vous devez attribuer l’œuvre de la manière indiquée par l’auteur (mais pas d’une manière qui suggérerait qu’il vous approuve, vous ou votre utilisation de l’œuvre). En revanche, vous n’avez pas le droit d’utiliser cette œuvre à des fins commerciales et n’avez pas le droit de la modifier, de la transformer ou de l’adapter.