Ce cours d’eau a une importance particulière dans la vie du monastère, mais aussi pour les recherches sur le site. Long de 200 m environ, il prend sa source dans le vallon, au-dessus du monastère. Il alimentait les moines en eau potable et emportait vers la mer les eaux usées. Il a maintenant disparu, suite aux remblaiements importants qui ont progressivement rehaussé le site. Mais il s’est transformé en nappe souterraine. Par un phénomène peu courant, l’eau combinée à l’argile du soubassement naturel a permis la conservation des matières organiques dans les niveaux profonds. On retrouve ainsi en place :
- des structures de bois (poteaux, piquets, cercueils)
- des restes végétaux (mousses, fougères, fruits et graines)
- des déchets animaux (arêtes de poisson, insectes)
- du cuir et d’autres matériaux qui ne sont pas habituellement conservés.
Ces éléments sont pour la plupart antérieurs à l’an 1000 ou contemporains de 1020-1030, d’où leur intérêt.