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Partir au large tout en restant chez soi…
27 avril 2020
Partir au large tout en restant chez soi…
Cette semaine nous vous invitons à prendre le large. De part sa situation géographique notre région dispose d’une histoire et d’un patrimoine maritime important : navigateurs, activité économique, chantiers navals…
Hissez les voiles avec Bretagne Culture Diversité et partez à la découverte des nombreuses ressources disponibles sur l’univers numérique de l’association.
La navigation en Bretagne à la fin du Moyen Âge
Aux XIVe et XVe siècles, le duché de Bretagne connaît une forte augmentation du trafic maritime. C’est à la fois un centre important du commerce européen et une étape sur les routes sud-nord entre l’Angleterre, la Flandre, les Pays-Bas, la Normandie, le sud-ouest de la France et les royaumes ibériques. Les marins bretons, véritables rouliers des mers, sillonnent les côtes de l’Europe. De nombreux étrangers viennent aussi en Bretagne par bateau. Comment naviguent les pilotes et maîtres de navire afin de mener leur équipage et leur cargaison à bon port ?
Les pirates et les corsaires On imagine souvent pirates et corsaires dans les Caraïbes, mais nombre d’entre eux venaient d’Europe. Or, parmi les principaux ports corsaires d’Europe, deux sont bretons : Saint-Malo et Morlaix. La Bretagne a donc abrité beaucoup de pirates et de corsaires au cours des siècles.
Les vikings nous ont envahis par la mer ! De Nominoë à Alain le Grand, un royaume de Bretagne émerge à la fin du IXe siècle. Celui-ci disparaît toutefois en 913 sous les coups des Vikings. Jusqu’en 936-937, la Bretagne n’existe plus comme réalité politique. Ses élites l’ont quittée. Des principautés scandinaves s’installent.
À bord des navires de la Compagnie des Indes La vie à bord des navires de la Compagnie des Indes n’a rien d’une gentille et reposante croisière dans les mers les plus exotiques du globe. Le voyage est aussi long – plusieurs années, comme la Danaé par exemple, qui appareille en 1724 et ne revient que trois ans plus tard – que constellé de dangers : coups de vent redoutables dans le golfe de Gascogne ou au large du cap des Aiguilles, récifs d’autant plus traîtres que la cartographie maritime est encore balbutiante, combats navals contre des navires corsaires, pirates ou encore britanniques… Mais le danger le plus redouté sur ces navires en bois reste bien entendu le feu.
Les phares en Bretagne Ils sont un repère pour les marins dans la nuit. Si le mot far est automatiquement associé à la Bretagne, phare l’est aussi. Est-il en effet possible d’envisager le littoral armoricain sans ces édifices dont le nom seul est une invitation à prendre la mer : Kéréon, la Jument ou encore Ar-Men, le plus célèbre d’entre tous. Pourtant, l’histoire de ces édifices doit se comprendre dans un cadre beaucoup plus vaste que celui offert par le littoral armoricain.
Les bateaux de type sinagot Les sinagots sont un type de bateau spécifique au golfe du Morbihan construit de façon quasi exclusive à Séné depuis 1845, un très beau témoignage en images grâce à un très beau film de la cinémathèque.
Lancastria, une histoire oubliée La mer est aussi synonyme de dangers et parfois de naufrages. Dans ce dossier nous vous racontons celui du Lancastria survenu le 17 juin 1940 en rade de Saint-Nazaire. Ce naufrage provoque trois fois plus de victimes que celui du Titanic. Cette comparaison n’est pas sans fondement si l’on veut bien considérer qu’il s’agit là de deux gigantesques et luxueux transatlantiques britanniques armés par la célèbre compagnie Cunard.