Marie-Thérèse Lalande - Nivillac/Nivilha
Marie-Thérèse Lalande, originaire de Saint-Cry à Nivillac, dresse le quotidien de son enfance dans les années 50. Après nous avoir éclairci sur l’origine de sa connaissance du gallo, elle nous explique comment elle est devenue bilingue en allant à l’école. Son enfance est également marquée par les paysages de Vilaine où elle allait garder les vaches avec les enfants du secteur. La Vilaine, la Maree, était le théâtre d’allées et venues à l’occasion de messe ou pour aller à la foire de Malansa, Malansac, par exemple. Dans ce portrait, Marie-Thérèse aborde également différents aspects de son quotidien ou celui de ses contemporains: les lessives au doué (lavoir), la cuisson au four, la fabrication du beurre et celle des galettes, les types de sabot, les chiffonniers qui échangeaient peaux de lapin contre mouchoirs, la médecine populaire et les plantes médicinales, la mort et le deuil, les ajornemàun (les signes annonciateurs de la mort) auxquels on lui a dit de ne pas croire, tout comme la sorcellerie.