En 1821, des maîtres de forge gallois créent à Basse-Indre une forge d’affinage « à l’anglaise », pour 3 000 tonnes de fer. C’est un cas très intéressant d’interaction entre des entrepreneurs gallois et nantais.
Le 5 mai 1832, le journal gallois The Cambrian publie l’annonce d’investisseurs à la recherche de nouveaux partenaires financiers suite à la mort de plusieurs associés.
Ce document est riche d’enseignements sur l’intérêt que portent les Gallois à la situation géographique exceptionnelle de l’estuaire de la Loire. Ils voient la péninsule bretonne depuis la mer ! Et comprennent naturellement l’intérêt d’implanter des usines au bord de l’eau en cette période où la révolution des transports va bouleverser l’économie avec la force de la vapeur. L’annonce précise : « Ces forges de bonne construction, libres de toute servitude, sont situées à Basse-Indre, sur les rives de la Loire, près du port de Nantes. Elles sont équipées de puissantes machines à vapeur, de marteaux pilons et de laminoirs, de fonderies, de résidences pour la direction, et de logements pour les travailleurs, de magasins d’approvisionnement et de toutes les commodités nécessaires. Ces usines ont été construites par un éminent maître de forges du pays de Galles, selon les meilleurs principes de l’économie et du profit. Elles ont jusqu’à ce jour permis à leurs propriétaires de gagner dans les compétitions pour les contrats avec le gouvernement. Leur situation géographique pour l’expédition et la réception par bateau des marchandises est sans rivale, et permet d’envisager un très bon investissement de capitaux ».